No vídeo seguinte são apontadas algumas das graves disfunções, que têm sido responsáveis pela crise. Esta tem sido mais longa e mais profunda que noutros países europeus. Na realidade, conjugam-se três crises, ou três componentes de uma mesma crise estrutural: demográfica, económica e social.
Na realidade, as raíses do fenómeno português podem ser procuradas bem longe, na História. Porém, no relativo curto prazo, situo a deriva agravada a partir do ano de 2015 quando, saído de uma grave recessão e com num processo anémico de crescimento, o país foi governado pelo centro-esquerda, tendo antes estado entregue ao centro-direita.
Na realidade, trata-se de duas versões da classe dominante. Esta burguesia local tem estado vassalizada - principalmente - aos senhores da UE, à Comissão Europeia e aos governos dos países mais fortes (Alemanha e França sobretudo).
A opção do governo P«S» de Carlos Costa, foi de dar rédea larga à exploração de curtíssimo prazo resultante da bonança momentânea com o turismo, criando condições para uma enganadora retoma económica. Enganadora, pois não se baseava em desenvolvimento estratégico, como seria o caso, se houvesse real investimento em infraestruturas e em formação. Mesmo nos sectores «dos ovos de ouro», turismo e imobiliário, não havia real estratégia. O imobiliário foi entregue a empreendores exclusivamente virados para a construção ou reabilitação de elevados custos finais, destinada à fina camada de portugueses endinheirados e -sobretudo - aos muitos estrangeiros, principalmente da UE, mas também dos EUA, do Brasil, da China, etc. Estes superricos viam a compra de imobiliário em Portugal, como sendo um investimento com boas hipóteses de valorização. Era também avaliado este país como sendo «seguro», em termos de proteção da propriedade capitalista.
Com a crise do COVID primeiro e depois com a deterioração do clima económico na UE, entrou-se em recessão. Esta, tem sido negada pelas estatísticas enviesadas. Mas, as condições precárias dos não-beneficiários com o «mini-boom» turístico, foram tornando-se cada vez piores. Muitos partiram para o estrangeiro, sobretudo jovens, como está documentado no vídeo. Mas, esta emigração em massa só trouxe prejuízo ao país, pois acentuou a condição de país exportador de mão-de-obra e cuja juventude - altamente qualificada- por falta de emprego adequado, é obrigada a fazer carreira no estrangeiro (a «drenagem dos cérebros» ou «brain drain»).
A dependência estrutural de Portugal não é uma fatalidade, porém:
Portugal possui boas condições naturais, climáticas e geográficas, para arrancar para um desenvolvimento autónomo. Mas, para isso, seria necessário que a camada dirigente dos partidos de governo tivesse uma perspectiva patriótica. Ora, esta camada é totalmente o oposto: sofre dum complexo de inferioridade face ao estrangeiro, em todos os setores do espectro político: de direita, de centro e de esquerda. O mais frequente, é digladiarem-se para arrancar mais benesses ao Estado, através do controlo da media de massas.
A casta governante está inteiramente devotada aos interesses corporativos; sua sujeição canina ao imperialismo e à OTAN, são outro sinal claro disso.
Chas Freeman dá conta da enorme falha do Ocidente a vários níveis... Diplomático, informação, conhecimento das condições do terreno, ilusões de toda a espécie apenas explicáveis pela húbris dos líderes ocidentais... e muito mais!
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PS1:
Leia, em complemento, a visão realista de Thierry Meyssan sobre o cataclismo que se abateu sobre a OTAN, a U.€. e todo o edifício neoliberal. Há momentos irreversíveis na História.
«Tudo se torna mais simples de entender se admitirmos o seguinte: o imperialismo perdeu a guerra na Ucrânia. Todos os propósitos amplamente anunciados pela equipa de Biden que a Europa seguiu cegamente - desgastar militarmente a Rússia, arruiná-la economicamente, isolá-la do resto do mundo, derrubar o regime para abrir portas a uma segunda era Ieltsin - fracassaram.»
La paix en Ukraine pourrait ne rien résoudre du tout. Cette guerre n’a pas été causée par une volonté expansionniste de la Russie, ainsi que l’assure la propagande atlantiste, mais par de réels problèmes. À se contenter de reconnaître une modification des frontières, on ne traitera pas le fond. Cette guerre est la résultante de l’extension de l’OTAN au mépris de la parole donnée ; une extension qui menace directement la sécurité de la Russie dont les frontières sont trop grandes pour pouvoir être défendues. Pour s’étendre en Ukraine, l’OTAN a soutenu des groupes néo-nazis qu’elle a placé au pouvoir et qui ont installé leurs lois dans ce pays. À cela s’est ajouté la résurgence d’un prétendu conflit de civilisation entre valeurs européennes et asiatiques. Il n’y aura pas de paix véritable tant que les Occidentaux ne respecteront pas leur propre parole.
Lors du sommet de Malte (2 et 3 décembre 1989) entre les présidents états-uniens et russe, George Bush (le père) et Mikhaïl Gorbatchev, les États-Unis firent valoir qu’ils n’étaient pas intervenus pour faire tomber le Mur de Berlin et qu’ils n’avaient aucune intention d’intervenir alors contre l’URSS [1]
Le ministre ouest-allemand des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, déclara « que les changements en Europe de l’Est et le processus d’unification de l’Allemagne ne devaient pas conduire à une « atteinte contre les intérêts de sécurité soviétiques ». Par conséquent, l’OTAN devrait exclure une « expansion de son territoire vers l’est, c’est-à-dire un rapprochement des frontières soviétiques »
Les trois puissances occupantes de l’Allemagne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, multiplièrent donc les engagements à ne pas étendre l’OTAN vers l’Est. Le Traité de Moscou (12 septembre 1990) suppose que l’Allemagne réunifiée ne revendiquera pas de territoire sur la Pologne (ligne Oder-Neisse), et qu’aucune base de l’OTAN ne sera présente en Allemagne de l’Est [2].
Lors d’une conférence de presse commune, en 1995, à la Maison-Blanche, le président Boris Eltsine qualifie l’entretien qu’ils viennent d’avoir de « désastreux », provoquant l’hilarité du président Bill Clinton. Il vaut effectivement mieux en rire qu’en pleurer.
Cependant, les Russes furent informés que le secrétaire d’État adjoint Richard Holbrooke faisait le tour des capitales pour préparer l’adhésion à l’OTAN d’anciens États du Pacte de Varsovie. Le président Boris Eltsine harangua donc son homologue, Bill Clinton, lors du sommet de Budapest (5 décembre 1994) de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE). Il déclara : « Notre attitude vis-à-vis des plans d’élargissement de l’OTAN, et notamment de la possibilité que les infrastructures progressent vers l’Est, demeure et demeurera invariablement négative. Les arguments du type : l’élargissement n’est dirigé contre aucun État et constitue un pas vers la création d’une Europe unifiée, ne résistent pas à la critique. Il s’agit d’une décision dont les conséquences détermineront la configuration européenne pour les années à venir. Elle peut conduire à un glissement vers la détérioration de la confiance entre la Russie et les pays occidentaux. […] L’OTAN a été créée au temps de la guerre froide. Aujourd’hui, non sans difficultés, elle cherche sa place dans l’Europe nouvelle. Il est important que cette démarche ne crée pas deux zones de démarcation, mais qu’au contraire, elle consolide l’unité européenne. Cet objectif, pour nous, est contradictoire avec les plans d’expansion de l’OTAN. Pourquoi semer les graines de la méfiance ? Après tout, nous ne sommes plus des ennemis ; nous sommes tous des partenaires maintenant. L’année 1995 marque le cinquantième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un demi-siècle plus tard, nous sommes de plus en plus conscients de la véritable signification de la Grande Victoire et de la nécessité d’une réconciliation historique en Europe. Il ne doit plus y avoir d’adversaires, de gagnants et de perdants. Pour la première fois de son histoire, notre continent a une réelle chance de trouver l’unité. Le manquer, c’est oublier les leçons du passé et remettre en question l’avenir lui-même. » Bill Clinton lui répondit : « L’OTAN n’exclura automatiquement aucune nation de l’adhésion. […] Dans le même temps, aucun pays extérieur ne sera autorisé à mettre son veto à l’expansion. » [3]
Lors de ce sommet, trois mémorandums furent signés, dont un avec l’Ukraine indépendante. En échange de sa dénucléarisation, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis s’y engageaient à s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine.
Pourtant, lors des guerres de Yougoslavie, l’Allemagne intervint, en tant que membre de l’OTAN. Elle forma les combattants kosovars sur la base de l’Alliance d’Incirlik (Türkiye), puis déploya ses hommes sur place.
Pourtant, au sommet de l’OTAN de Madrid (8 et 9 juillet 1997), les chefs d’État et de gouvernement de l’Alliance annoncent se préparer à l’adhésion de la Tchéquie, de la Hongrie et de la Pologne. En outre, ils envisagent aussi celle de la Slovénie et de la Roumanie.
Consciente qu’elle ne peut empêcher des États souverains de souscrire des alliances, mais inquiète des conséquences pour sa propre sécurité de ce qui se prépare, la Russie intervient au sein de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), lors du sommet d’Istanbul (18 et 19 novembre 1999). Elle fait adopter une déclaration posant le principe de la libre adhésion de tout État souverain à l’alliance de son choix et celui de ne pas prendre de mesures pour sa sécurité au détriment de celle de ses voisins.
Pourtant, en 2014, les États-Unis organisèrent une révolution colorée en Ukraine, renversant le président démocratiquement élu (qui souhaitait maintenir son pays à mi-chemin des États-Unis et de la Russie) et installant un régime néo-nazi publiquement agressif contre la Russie.
En 2004, la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie adhérent à l’OTAN. En 2009, c’est l’Albanie et la Croatie. En 2017, le Monténégro. En 2020 la Macédoine du Nord. En 2023, la Finlande, et en 2024, la Suède. Toutes les promesses ont été bafouées.
Pour bien comprendre comment on en est arrivé là, il faut aussi savoir ce que pensaient les États-Unis.
En 1997, l’ancien conseiller de sécurité du président Jimmy Carter, le Polono-États-unien Zbigniew Brzeziński, publie Le grand échiquier. Il y disserte de « géopolitique » au sens originel, c’est-à-dire non pas de l’influence des données géographiques sur la politique internationale, mais d’un plan de domination du monde.
Selon lui, les États-Unis peuvent rester la première puissance mondiale en s’alliant aux Européens et en isolant la Russie. Alors à la retraite, ce démocrate offre aux straussiens une stratégie pour tenir la Russie en échec, sans pour autant leur donner raison. En effet, il soutient la coopération avec l’Union européenne, tandis que les straussiens souhaitent au contraire freiner son développement (doctrine Wolfowitz). Quoi qu’il en soit, Brzeziński deviendra conseiller du président Barack Obama.
Monument à Lviv à la gloire du criminel contre l’Humanité Stepan Bandera
2- Nazification de l’Ukraine
Au début de l’opération spéciale de l’armée russe en Ukraine, le président Vladimir Poutine a déclaré que son premier objectif était de dénazifier le pays. Les Occidentaux ont alors feint d’ignorer le problème. Ils ont accusé la Russie de monter en épingle quelques faits marginaux bien qu’ils aient été observés à grande échelle durant une décennie.
C’est que les deux géopoliticiens états-uniens rivaux, Paul Wolfowitz et Zbigniew Brzeziński, avaient fait alliance avec les « nationalistes intégraux » (c’est-à-dire avec les disciples du philosophe Dmytro Dontsov et du chef de milice Stepan Bandera) [4], lors d’une conférence organisée par ces derniers à Washington, en 2000. C’est sur cette alliance que le département de la Défense avait misé, en 2001, lorsqu’il externalisa ses recherches en guerre biologique en Ukraine, sous l’autorité d’Antony Fauci, alors conseiller Santé du secrétaire Donald Rumsfeld. C’est toujours sur cette alliance que le département d’État avait misé, en 2014, avec la révolution colorée de l’Euromaïdan.
Les deux présidents juifs ukrainiens, Petro Porochenko et Volodymyr Zelensky, ont laissé se développer partout dans leur pays des mémoriaux rendant hommage aux collaborateurs des nazis, particulièrement en Galicie. Ils ont laissé l’idéologie de Dmytro Dontsov devenir la référence historique. Par exemple, aujourd’hui, la population ukrainienne attribue la grande famine de 1932-1933, qui fit entre 2,5 et 5 millions de morts, à une volonté imaginaire de la Russie d’exterminer les Ukrainiens ; un mythe fondateur qui ne résiste pas à l’analyse historique [5], en effet, cette famine toucha bien d’autres régions d’Union soviétique. Au demeurant, c’est sur la base de ce mensonge que Kiev a réussi à faire croire à sa population que l’armée russe voulait envahir l’Ukraine. Aujourd’hui plusieurs dizaines de pays, dont la France [6] et l’Allemagne [7], ont adoptés, à d’écrasantes majorités, des lois ou des résolutions pour valider cette propagande.
La nazification est plus complexe qu’on le croit : avec l’implication de l’OTAN dans cette guerre par procuration, l’Ordre Centuria, c’est-à-dire la société secrète des nationalistes intégraux ukrainiens, a pénétré les forces de l’Alliance. Il serait, en France, déjà présent dans la Gendarmerie (qui, soit dit en passant, n’a jamais rendu public son rapport sur le massacre de Boutcha).
L’Occident contemporain perçoit, à tort, les nazis comme des criminels massacrant prioritairement des juifs. C’est absolument faux. Leurs principaux ennemis étaient les slaves. Durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis assassinèrent quantité de gens, d’abord par balles puis, à partir de 1942, dans des camps. Les victimes civiles slaves de l’idéologie raciale nazie, furent plus nombreuses que les victimes juives (environ 6 millions si l’on ajoute les personnes tuées par balles et celles tuées dans les camps). Au demeurant, certaines victimes étant à la fois slaves et juives, elles sont comptabilisées dans chacun des deux bilans. Après les massacres de 1940 et 1941, environ 18 millions de personnes, de toutes provenances, furent internées dans les camps de concentration, dont 11 millions au total y furent assassinés (1 100 000 au seul camp d’Auschwitz-Birkenau) [8].
L’Union soviétique, qui s’est déchirée durant la révolution bolchévique, n’a refait son unité qu’en 1941 quand Joseph Staline a fait alliance avec l’Église orthodoxe et a mis fin aux massacres et aux internements politiques (les « goulags ») pour lutter contre l’invasion nazie. La victoire contre l’idéologie raciale a fondé la Russie actuelle. Le peuple russe se voit en pourfendeur du racisme.
3— Le rejet de la Russie hors de l’Europe
Le troisième sujet de discorde entre l’Occident et la Russie s’est créé, non pas avant, mais durant la guerre d’Ukraine. Les Occidentaux ont adopté diverses mesures contre ce qui symbolisait la Russie. On a, certes, pris des mesures coercitives unilatérales (qualifiées abusivement de « sanctions ») au niveau des gouvernements, mais on a aussi pris des mesures discriminatoires au niveau des citoyens. De nombreux restaurants ont été interdits aux Russes aux États-Unis ou des spectacles russes ont été annulés en Europe.
Symboliquement, nous avons accepté l’idée selon laquelle la Russie n’est pas européenne, mais asiatique (ce qu’elle est aussi partiellement). Nous avons repensé la dichotomie de la Guerre froide, opposant le monde libre (capitaliste et croyant) au spectre totalitaire (socialiste et athée), en une opposition entre les valeurs occidentales (individualistes) et celles de l’Asie (communautaires).
Derrière ce glissement, les idéologies raciales ressurgissent. J’avais noté, il y a trois ans, que le 1619 Project du New York Times et la rhétorique woke du président Joe Biden était en réalité, peut être à leur insu, une reformulation inversée du racisme [9]. J’observe qu’aujourd’hui le président Donald Trump partage la même analyse que moi et a révoqué systématiquement toutes les innovations woke de son prédécesseur. Mais le mal est fait : le mois dernier, les Occidentaux ont réagi à l’apparition du chinois DeepSeek en niant que des Asiatiques aient pu inventer et non copier un tel logiciel. Certaines agences gouvernementales l’ont même interdit à leurs employés dans ce qui n’est autre d’une dénonciation du « péril jaune ».
Faut-il censurer Léon Tolstoï (1828-1910), l’auteur de « Guerre et Paix », comme le fait l’Ukraine où l’on brûle ses livres parce qu’il était russe ?
4- Conclusion
Les négociations actuelles se focalisent sur ce qui est directement palpable par les opinions publiques : les frontières. Or, le plus important est ailleurs. Pour vivre ensemble, nous avons besoin de ne pas menacer la sécurité des autres et de les reconnaître comme nos égaux. C’est beaucoup plus difficile et n’engage pas que nos gouvernements.
D’un point de vue russe, l’origine intellectuelle des trois problèmes examinés ci-dessus réside dans le refus anglo-saxon du Droit international [10]. En effet, durant la Seconde Guerre mondiale, le président états-unien Franklin D. Roosevelt, et le Premier ministre britannique, Winston Churchill, convinrent lors du sommet de l’Atlantique qu’après leur victoire commune, ils imposeraient leur loi au reste du monde. Ce n’est que sous la pression de l’URSS et de la France qu’ils acceptèrent les statuts de l’ONU, mais ils ne cessèrent de les bafouer, contraignant la Russie à boycotter l’organisation lorsqu’ils refusèrent à la Chine populaire le droit d’y siéger. L’exemple criant de la duplicité occidentale est donné par l’État d’Israël qui foule au pieds une centaine de résolutions du Conseil de sécurité, de l’Assemblée générale et d’avis de la Cour internationale de justice. C’est pourquoi, le 17 décembre 2021, alors que la guerre en Ukraine se faisait proche, Moscou a proposé à Washington [11] de la prévenir en signant un Traité bilatéral apportant des garanties à la paix [12].
L’idée de ce texte était, ni plus, ni moins, que les États-Unis renoncent au « monde fondé sur des règles » et se rangent derrière le Droit international. Ce droit, imaginé par les Russes et les Français juste avant la Première Guerre mondiale, consiste uniquement à respecter sa parole sous les yeux des opinions publiques.
A Ucrânia está de rastos: esperemos que o povo russo, como povo-irmão do ucraniano, estenda a mão fraterna e ajude na reconstrução. Só assim poderá a Ucrânia escapar às garras dos predadores capitalistas nacionais e internacionais. Os cidadãos ucranianos foram ingénuos. Deixaram-se iludir pelas promessas de paz de Zelensky, na campanha eleitoral de 2019 e pela ilusão de "solidariedade" dos países da OTAN. Os governos ocidentais usaram, contra os seus próprios povos, as campanhas de mentiras, de propaganda e de ocultação da realidade, com a conivência da media corporativa do Ocidente e cumplicidade ativa ou passiva de muitos políticos, incluindo uma parte da esquerda.
O saldo humano é de mais de um milhão de mortos, incontáveis feridos e inválidos de guerra. Houve perdas maiores do lado ucraniano, embora houvesse substanciais danos, também, do lado russo.
A tragédia deveria servir para que os povos da Europa e os seus respectivos dirigentes políticos tomassem juízo e tentassem minorar o profundo mal que fizeram. A minha esperança é ténue, no que toca à cidadania e classes políticas dos países ocidentais. Mas, creio que a lição está a ser aprendida depressa pelos povos do Sul. Realisticamente, quanto mais rápida for a perda da dominância do Ocidente colectivo nos assuntos mundiais, melhor. Muitos, no Ocidente, estão ainda iludidos pela propaganda de décadas, um veneno constante e incapacitante das funções cerebrais.
Os que, por algum motivo, conseguiram escapar da acima citada agressão cerebral, não se devem orgulhar. Mesmo estes não souberam unir-se numa frente política e social anti-guerra. Eles não conseguiram mobilizar-se o suficente para o combate pela paz.
Também eles/elas têm de pensar seriamente e rever conceitos, ao nivel da estratégia e das táticas, em face das guerras de hoje: estas são globais, combatidas a vários níveis, totalizantes e assimétricas. Não apenas envolvem armas e exércitos convencionais, mas também contam com a mobilização dos media de massas, reforçando o engano de grande parte dos trabalhadores e da classe média, dispositivos de vigilância generalizada, políticas económicas de austeridade para os trabalhadores, a imposição de leis sabotando as liberdades fundamentais, violação das constituições e dos edifícios jurídicos desses países.
Devia ser claro, agora: Se deixamos que sejam os políticos, os militares, os bilionários... a ditar o rumo nas nossas nações, eles vão recorrer a meios ilegítimos e criminosos. Não podemos deixar que eles se mantenham no poder se não quisermos ser envolvidos em novos conflitos e guerras fabricadas. Guerras essas, pelas quais ricos e poderosos aumentam sua riqueza e poder e os oprimidos ainda são mais espezinhados, massacrados no campo de batalha e brutalizados em todas as ocasiões.
A Ucrânia é apenas um dos cenários da IIIª Guerra Mundial que se vem desenrolando há décadas: A guerra continua, agora mesmo, no Médio Oriente, apesar de negociados cessar-fogos de Israel com a Palestina e o vizinho Líbano. Porque os EUA, com o seu presidente e sua nova política, continuam a fornecer armas ao governo genocida de Israel. O conluio entre Israel-EUA tem igualmente a conivência/ cumplicidade da maioria dos governos da OTAN .
Aprendamos que não podemos permitir que os governos nos manipulem e que sejam vassalos das grandes empresas transnacionais.
Temos de mudar profundamente; o que só é possível, com auto- crítica rigorosa dos nossos erros e fraquezas. Ao menos isso...
PS1 (15/02/2025): Siga a discussão sobre o fim da guerra, o papel de Trump e a posição dos aliados europeus na OTAN: Quais os próximos movimentos diplomáticos? Com John Mersheimer, Alexander Mercouris e Gleen Diesen.
Em todas as frentes, verifica-se a subida à superfície de verdades até agora escondidas ou obscurecidas. É como se um balão estivesse mantido submerso debaixo de água, fosse largado e subisse à superfície, de repente.
A verdade sobre a pseudo pandemia do COVID vem ao de cima, com provas irrefutáveis da montagem, destinada a encobrir o maior acréscimo de concentração de poder em poucas mãos, por magnates e instituições financeiras globais. Como disse desde o início (ver os artigos neste blog, desde Fevereiro/Março de 2020), esta montagem não correspondia aos critérios da boa ciência, em biologia molecular e em biologia populacional. Daí a necessidade de intoxicação das massas com falsas (fake) informações e da perseguição terrorista contra médicos e científicos honestos, que ousaram desmascarar os estratagemas montados pela tecno-bioestrutura globalista.
Nada poderá fazer voltar o Mundo ao que era. As desesperadas tentativas de fact-checkers, censores ao serviço da Nova Ordem Mundial globalista, foram completamente goradas.
O jogo terá de ser modificado: O poder globalista tem de mudar de narrativa; tem de ceder nalguns pontos, para manter o controlo, sob pena das massas se aperceberem do logro em que foram mantidas durante anos, ou mesmo decénios.
Na impossibilidade de tudo resumir, deixo aqui - abaixo - alguns vídeos que nos esclarecem sobre vários aspectos de geopolítica, sobre a guerra tecnológica e os jogos de poder da oligarquia mundialista. Eles poderão modificar as perspectivas das pessoas. Basta que estejam minimanente interessadas em conhecer a verdade.
Analisem estes documentos: É nestes momentos que a verdade vem ao de cima.
Desde 2022, as Crónicas da IIIª Guerra Mundial têm sido um repositório de informação honesta, fazendo contrapeso à propaganda dos poderes. Podes consultar estas crónicas AQUI.
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PS 1 (09/02/2025) : Um refugiado da Síria na Alemanha fala com conhecimento de causa do que se passou no seu país. Ele era jornalista e cobriu muito do que se passou desde o início da guerra civil na Síria. Fala com inteligência sobre as ingerências neste martirizado Estado do Levante, herdeiro da mais antiga civilização agrária.
Jean Daniel Ruch, o embaixador suíço reformado é entrevistado por Pascal Lottaz (Neutrality Studies). Ele dá-nos muita informação e contextualização das recentes falhas de diplomacia. Estas conduziram ao estado de «neo Guerra Fria» em que vivemos hoje.
Além dessa constatação, ele advoga um papel ativo dos cidadãos para construção de uma verdadeira neutralidade. Propõe criar-se uma base sólida para futuras conversações de paz. Este «clube» ou «rede» informal, poderá ajudar. Para além deste objetivo, um conjunto de países neutrais pode ser como um «lubrificante» para conversações entre as principais potências com vista obter-se sólidas garantias de segurança colectiva. Esta era a intenção inicial, com a criação OSCE. Tal evolução no continente europeu, teria efeitos globais; facilitaria o caminho para a paz mundial.
Aeroporto de Frankfurt, no coração da província europeia do império U.S.
Nos últimos anos, temos vindo a observar a acentuação de uma tendência que, no final da sua vida, o ex-presidente francês François Mitterand nos tinha avisado, numa célebre entrevista: A existência do inimigo não declarado, mas poderoso da Europa, os EUA.
Desde a invasão russa da Ucrânia, o cenário tornou-se muito mais explícito, tal como o papel das «elites» políticas dos mais fortes países da UE. Os EUA revelaram a sua verdeira face, ao destruírem o gazoduto submarino no Mar do Báltico (Nord Stream) e forçando os alemães - e em particular, o governo do Chanceler Olaf Scholtz - a fazer como se não soubesse de nada, como se isso fosse possível; logo, a desacreditar-se completamente perante os seus eleitores. A partir deste ponto, a Alemanha e muitos outros países da UE, não teriam outra opção viável, senão adquirir o gás americano, comprimido e enviado através do Atlântico em navios especiais e quatro vezes mais caro que o gás natural russo, veículado por uma rede de gazodutos. A presidente da Comissão Europeia, Ursula von der Leyen (representante da ala mais belicosa da oligarquia), advoga a necessidade do aumento substancial das despesas militares dos países da OTAN; apoiando inclusive a meta irrealista, não de 2% do PIB, mas de 5%. Esta exigência é uma sentença de morte para a capacidade de sobrevivência da UE, enquanto potência económica autónoma. É evidente que este esforço de despesas militares irá ser canalizado - em quase exclusivo - para aquisições em proveniência da indústria armamentista dos EUA, o que os salva da falência. Ou seja, nós vamos à falência, graças à cobardia, subserviência e estupidez dos dirigentes europeus. Para cúmulo, os eurocratas e quase toda a casta política da Europa, estão comprometidos com Washington em impor mais sanções contra a Rússia (ainda mais) e contra a China. Ambos são dos mais importantes parceiros comerciais: A Rússia e China têm sido os melhores mercados para produtos agrícolas e industriais da Europa, além de que temos necessidade - no imediato - de importar destes países produtos que deixámos de fabricar, ou que não fabricamos em quantidade suficiente.
Nossos «amigos americanos»* têm preparado o terreno para acolher as indústrias (sobretudo, as de ponta) que os capitalistas europeus planeiam deslocalizar para os EUA, onde encontrarão um ambiente fiscal muito mais favorável e com incentivos para a instalação, energia a muito mais baixo preço e um vasto mercado para os produtos. Quer dizer, os americanos estão a convidar as mais promissoras indústrias europeias a deslocalizarem-se para os EUA e os governos europeus, vassalos, estão dispostos a satisfazer os desejos de seus senhores feudais!
----------------------------- *Com amigos assim, para que precisamos de inimigos?
Uma brilhante e aprofundada discussão por MICHAEL HUDSON, economista, prof. universitário americano, que tem leccionado ultimamente em univerisdades na Rep. Popular da China.
Michael Hudson refere aspectos históricos e avalia os riscos e esperanças do presente: Aborda o liberalismo de Adam Smith, a luta contra os rentistas no Séc. XIX, o superimperialismo dos EUA, a emancipação das ex-colónias de África, o neocolonialismo, o desenvolvimento da China e outros temas.
Para ele, o «slogan» de «Socialismo com características chinesas», poderia também enunciar-se como «Sistema de capitalismo estatal/corporativo com características chinesas».
Também é o meu ponto de vista, enunciado NESTE BLOG
Ray Mcgovern é um ex-analista da CIA que tem uma experiência vivida sobre as trocas diplomáticas entre os EUA, a União Soviética e também sobre a era pós colapso desta última.
Os conflitos não datam nunca de ontém; muito menos quando se trata de «cartadas» decisivas, jogadas por superpotências.
As pessoas do Ocidente estão a ser desinformadas pelos seus políticos e pela media corporativa.
A maneira mais astuciosa (e perversa) de mentir é omitir, esconder certos factos, cuja discussão poderia dar uma explicação dos acontecimentos geopolíticos mais subtil do que «Os Bons contra os Maus».
PS: Os mitos estão de tal maneira entrincheirados nos cidadãos, que mesmo julgando-se informados e esclarecidos, fazem uma leitura totalmente equivocada dos acontecimentos da guerra Russo - Ucraniana.
Um profissional dos media insistia comigo, há pouco tempo, que a intenção de Putin era conquistar a totalidade da Ucrânia. Eu tentei explicar-lhe isso não era lógico: Se a operação militar russa na Ucrânia tivesse o caráter duma guerra de conquista total do território da Ucrânia, não seria planeada e executada da maneira como foi. O objetivo era interpor uma força dissuasora nas fronteiras do Donbass e entrar em negociações diplomáticas para que os acordos de Minsk II fossem finalmente cumpridos e implementados.
Se o objetivo dos russos fosse anexar a Ucrânia na sua totalidade, eles teriam logo no princípio da guerra bombardeado e arrasado totalmente as defesas de Kiev, de modo a neutralizarem o centro político e os comandos militares inimigos. Os russos tinham capacidade para fazê-lo com os seus mísseis, sua força aérea, drones e artilharia de longo alcance.
Aliás, tinha sido essa a escolha dos americanos (e aliados/vassalos) aquando dos planos de ataque e invasão no Afeganistão, Iraque e Líbia.
Mas ele continuou a teimar na sua versão «oficial», embora não me soubesse explicar em que estava eu errado!
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NB: ESTA PÁGINA CONTÉM os números da série «propaganda 21» publicados neste blog.
Ben Norton diz-nos aquilo que a media corporativa, as forças políticas pró-OTAN e os governos de nossos países ocidentais nos querem ocultar. As distorções intencionais dos factos, a ocultação e a desinformação desenvoltas, são a «marca de água» deles. Eles também matam, com as suas campanhas de propaganda, proporcionando a guerra económica e o apoio ao terrorismo de Al Quaida. As suas vítimas, desde 2012, são já aos milhões, e não vão parar com certeza, agora com o caos instalado na Síria e a barbárie de um governo fundamentalista salafista do HTS, o sucessor da organização terrorista Al Nusra, ela própria um «rebranding» da Al Quaida na Síria.
PS1: Paul Craig Roberts faz uma avaliação pessimista da situação no Médio Oriente e da Síria, pós-queda do regime de Assad.
A tentativa de golpe de Estado levada a cabo pelo próprio presidente e outros elementos de extrema-direita na Coreia do Sul, foi derrotada graças à coragem do povo Sul Coreano, que foi para as ruas para obrigar os militares a deixar o cerco ao parlamento. Na confusão do momento, um número suficiente de deputados conseguiu reunir-se no interior do parlamento e votou o levantamento da Lei Marcial.
O candidato a ditador Yon - o mais impopular presidente da Coreia do Sul, mesmo antes desta tentativa falhada de golpe - ainda não foi demitido. Só conta com o apoio de uma minoria de políticos de extrema-direita e dos EUA, cujas forças militares estão estacionadas na Coreia do Sul, cerca de 30 000 homens, distribuídos por várias bases.
A agressividade do imperialismo, usando os seus «proxi» para levar a cabo agressões contra os povos - supostamente para preservar os países do Ocidente de uma ameaça «comunista» - seria risível, se não fosse uma parte dos planos elaborados pelos estrategas do Pentágono (EUA):
1- domínio direto do Médio Oriente pelo império, impedindo assim acesso ao petróleo, a países considerados hostis ou que não se vergam ao super-imperialismo dos EUA.
2- em paralelo, a criação duma OTAN do Extremo-Oriente com o Japão, a Coreia do Sul, as Filipinas e Austrália, aliança bélica dirigida contra a China. Este plano foi elaborado durante a presidência Obama e continuado pelos seus sucessores: é portanto um plano estratégico, apoiado pelos partidos Democrata e Republicano que se alternam no poder. O essencial deste plano consiste em levar a cabo uma guerra de cerco (económico e militar), enfraquecendo a China e, finalmente, a sua destruição. São estas as forças que dominam hoje, em Washington. Os outros países, por mais fortes economicamente que sejam, são meros vassalos.
PS.1: A OFENSIVA GERAL DO IMPÉRIO DO DÓLAR, PRIMEIRO NO EXTREMO-ORIENTE, SEGUIDA imediatamente pela «BLITZ KRIEG» DE INVASÃO DA SÍRIA. FORAM OPERAÇÕES LONGAMENTE PROGRAMADAS E COORDENADAS...
A IIIª Guerra Mundial está a «aquecer» e alargar-se rapidamente aos pontos de fricção, onde ainda não havia operações militares, propriamente ditas.
Este repórter de «Omerta» tem vários trabalhos em teatros de guerra na Síria, no Afeganistão, além de reportagens nas frentes da guerra russo-ucraniana, onde tem estado tanto de um lado como de outro.
Penso que é o melhor antídoto para a propaganda, que tomou conta da media «mainstream». Com efeito, ele não se coloca numa posição de simpatia por um ou outro dos lados em conflito, mas avalia e dá conta das realidades no terreno.
Os generais «de secretária» que se julgam «especialistas» da guerra, deveriam ter um pouco de modéstia e reconhecer que as suas informações são de segunda mão, no melhor dos casos e, no pior, são desinformação saída de «oficinas de intoxicação informativa».
Claro que existem tais «oficinas» de um lado e do outro da contenda.
Mas, tenho a sensação de que os meios de propaganda, ou lavagem ao cérebro, do lado ocidental (EUA e países da OTAN, principalmente) são muito mais massivos e eficazes, que os meios equivalentes no campo oposto.
Dito isto, é com imenso prazer que descubro e partilho convosco este vídeo.
Oxalá, que na profissão de jornalista aumente a percentagem de pessoas como Régis Le Sommier, trabalhando com paixão e com racionalidade para informar devidamente seu público.
Estas crónicas, com periodicidade irregular, destinam-se a ajudar na compreensão do que vem acontecendo no Mundo, partindo do ponto de vista de que estamos numa nova Guerra Mundial, a 3ª.
Esta guerra mundial começou - segundo a minha visão da História contemporânea - desde o momento em que a OTAN desencadeou uma guerra não provocada, com os bombardeamentos aéros à Sérvia. Quis esta aliança bélica (não defensiva) mostrar ser capaz de arrasar um Estado europeu, ou qualquer outro que estivesse em contradição com as doutrinas neoliberais e a hegemonia dos EUA.
Desde 24 de Fevereiro de 2022, a «operação militar especial» foi desencadeada pela Rússia em defesa das populações russófonas do Don e enquanto resposta às sérias ameaças de genocídio pelo exército ucraniano, numa sucessão de crimes de guerra (cerca de 15.000 mortes civis) desde o golpe de Maidan em 2014, até ao início de 2022.
Esta situação de guerra no solo ucraniano está longe de ser o primeiro sinal de que o Mundo se encaminha para uma ruptura completa entre o «Oriente» e o «Ocidente»: Desde os inícios do Século XXI que se multiplicaram estes sinais, à medida que o Ocidente ia perdendo dominância económica, tecnológica e nos mercados internacionais. Com a criação e expansão dos BRICS, aumentava em paralelo a retórica belicista ocidental. Mas também no terreno geoestratégico e militar a OTAN ia incorporando várias nações, previamente integradas no Pacto de Varsóvia, tendo como consequência ser cada vez mais difícil a defesa do território da Rússia.
Esta agressividade do «Ocidente» - EUA, países da OTAN e não-ocidentais como o Japão, a Coreia do Sul e Austrália - não se ficava pela Europa do Leste. Tinha muitos outros teatros, onde estava ativa:
- Na Ásia Ocidental, os sionistas e seu exército esmagavam impunemente as populações palestinas nos Territórios sob ocupação (Gaza, Cisjordânia, Jerusalém oriental). Frequentemente, faziam incursões militares destruidoras em países vizinhos, em particular, no Líbano e na Síria.
- No Irão, raids aéreos israelitas bombardeavam instalações nucleares civis. Israel levou a cabo numerosos atentados terroristas no Irão, assassinando cientistas e militares de alta patente, com o auxílio ou aprovação tácita dos EUA, sob pretexto de eliminar «o perigo da república islâmica se dotar de armas nucleares».
- No Extremo Oriente, as ameaças militares contra regimes considerados hostis ao «Ocidente», também iam crescendo. A Coreia do Norte continuava sujeita a um embargo brutal, incluindo bens essenciais à sobrevivência do seu povo (incluido alimentos e medicamentos). Se não houvesse a assistência solidária da China e da Rússia, os guerreiros «humanitários» ocidentais teriam conseguido vergar o regime de Piong Yang através da fome do povo norte-coreano. Mas isto não era de molde a impressionar os falcões das sucessivas administrações de Washington: Os Presidentes G. W. Bush, Barack Obama, D. Trump ou Joe Biden eram defensores da visão neo-conservadora, da manutenção da dominância hegemónica mundial dos EUA.
Poderíamos continuar com a África e a América Latina: Nomeadamente, as guerras locais e os sucessivos golpes de Estado, as chacinas por islamitas a soldo do império (como «Boko Haram»), os embargos e bloqueios ilegais e criminosos à luz do Direito Internacional e destinados a causar revolta das populações esfaimadas contra os governos respectivos (casos de Cuba e da Venezuela, entre outros).
Somente devido à constante propaganda disfarçada de informação nos órgãos de comunicação social controlados pelo grande capital (a média «mainstream»), é que muitas pessoas não se aperceberam que a IIIª Guerra Mundial estava em curso ... há muito tempo.
Sem dúvida, não é uma guerra «clássica», mas uma guerra híbrida, com episódios de guerra «acesa», em territórios específicos, enquanto noutros a guerra assume a forma de subversão dos regimes considerados hostis ao Ocidente.
As armas económicas - as sanções, os embargos, os bloqueios causadores de escassez artificial - têm sido usadas sistematicamente, pelo super-imperialismo americano, como forma de «torcer o braço» (expressão de Barack Obama), a regimes recalcitrantes, que não se enquadravam na nova ordem globalista, ditada pelos EUA.
Mas, os povos não são entidades abstratas, criadas em jogos computorizados simulando guerras. Igualmente, os dirigentes destes povos, não são estúpidos, nem ingénuos. Eles compreendem que a sua sobrevivência está ligada estrictamente à defesa dos seus países.
Os povos do Oriente Extremo (China, Coreia, Indochina), sofreram as agruras do imperialismo japonês, antes e durante a IIª Guerra Mundial. Logo a seguir, em imediata sucessão, tiveram de lutar contra o imperialismo dos EUA e seus aliados no pós-guerra. Note-se que o imediato pós-guerra, em vários países do Extremo Oriente, consistiu em manter a tutela colonial, da parte das potências ocidentais (britânicos e franceses). Quando esta tutela foi sacudida, foram desencadeadas guerras (ditas «proxi wars»), tendo como protagonistas as facções nestes países, apoiadas pelas superpotências antagónicas: Os EUA e seus satélites, por um lado; a URSS e a China, por outro.
A memória histórica de tudo isto permanece bem viva nas populações oprimidas ou recém libertadas, pelo que a sua simpatia vai naturalmente para aqueles que contribuíram para a sua libertação: A Rússia, a China e o Irão, são dos que mais têm, ao longo das décadas, dado apoio aos movimentos de resistência. Por isso mesmo, estes países são tão difamados pelos lacaios que se arvoram em intelectuais e enxameiam a média corporativa, além dos governos ocidentais, os barões do império, que repetem a propaganda originada nos «think tanks» da sede imperial.
Algumas exceções, registadas nestas crónicas, são as dos jornalistas e intelectuais sem vínculo ao poder do capital, que nos trazem dados e análises que, de outro modo, não poderíamos conhecer.
É o caso de Thierry Meyssan (Voltairenet.org): As suas análises sobre a guerra na Ucrânia ou em Israel/Palestina, possuem a contextualização histórica indispensável para nos situarmos. Leia o seu artigo de 26 de Novembro de 2024, em tradução portuguesa: