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quinta-feira, 20 de fevereiro de 2025

OS OCIDENTAIS E O CONFLITO NA UCRÂNIA, POR THIERRY MEYSSAN (VOLTAIRE NET)

 

Les Occidentaux et le conflit en Ukraine

La paix en Ukraine pourrait ne rien résoudre du tout. Cette guerre n’a pas été causée par une volonté expansionniste de la Russie, ainsi que l’assure la propagande atlantiste, mais par de réels problèmes. À se contenter de reconnaître une modification des frontières, on ne traitera pas le fond.
Cette guerre est la résultante de l’extension de l’OTAN au mépris de la parole donnée ; une extension qui menace directement la sécurité de la Russie dont les frontières sont trop grandes pour pouvoir être défendues. Pour s’étendre en Ukraine, l’OTAN a soutenu des groupes néo-nazis qu’elle a placé au pouvoir et qui ont installé leurs lois dans ce pays. À cela s’est ajouté la résurgence d’un prétendu conflit de civilisation entre valeurs européennes et asiatiques.
Il n’y aura pas de paix véritable tant que les Occidentaux ne respecteront pas leur propre parole.

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Lors du sommet de Malte (2 et 3 décembre 1989) entre les présidents états-uniens et russe, George Bush (le père) et Mikhaïl Gorbatchev, les États-Unis firent valoir qu’ils n’étaient pas intervenus pour faire tomber le Mur de Berlin et qu’ils n’avaient aucune intention d’intervenir alors contre l’URSS [1]

Le ministre ouest-allemand des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, déclara « que les changements en Europe de l’Est et le processus d’unification de l’Allemagne ne devaient pas conduire à une « atteinte contre les intérêts de sécurité soviétiques ». Par conséquent, l’OTAN devrait exclure une « expansion de son territoire vers l’est, c’est-à-dire un rapprochement des frontières soviétiques »

Les trois puissances occupantes de l’Allemagne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, multiplièrent donc les engagements à ne pas étendre l’OTAN vers l’Est. Le Traité de Moscou (12 septembre 1990) suppose que l’Allemagne réunifiée ne revendiquera pas de territoire sur la Pologne (ligne Oder-Neisse), et qu’aucune base de l’OTAN ne sera présente en Allemagne de l’Est [2].

Lors d’une conférence de presse commune, en 1995, à la Maison-Blanche, le président Boris Eltsine qualifie l’entretien qu’ils viennent d’avoir de « désastreux », provoquant l’hilarité du président Bill Clinton. Il vaut effectivement mieux en rire qu’en pleurer.

Cependant, les Russes furent informés que le secrétaire d’État adjoint Richard Holbrooke faisait le tour des capitales pour préparer l’adhésion à l’OTAN d’anciens États du Pacte de Varsovie. Le président Boris Eltsine harangua donc son homologue, Bill Clinton, lors du sommet de Budapest (5 décembre 1994) de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE). Il déclara : « Notre attitude vis-à-vis des plans d’élargissement de l’OTAN, et notamment de la possibilité que les infrastructures progressent vers l’Est, demeure et demeurera invariablement négative. Les arguments du type : l’élargissement n’est dirigé contre aucun État et constitue un pas vers la création d’une Europe unifiée, ne résistent pas à la critique. Il s’agit d’une décision dont les conséquences détermineront la configuration européenne pour les années à venir. Elle peut conduire à un glissement vers la détérioration de la confiance entre la Russie et les pays occidentaux. […] L’OTAN a été créée au temps de la guerre froide. Aujourd’hui, non sans difficultés, elle cherche sa place dans l’Europe nouvelle. Il est important que cette démarche ne crée pas deux zones de démarcation, mais qu’au contraire, elle consolide l’unité européenne. Cet objectif, pour nous, est contradictoire avec les plans d’expansion de l’OTAN. Pourquoi semer les graines de la méfiance ? Après tout, nous ne sommes plus des ennemis ; nous sommes tous des partenaires maintenant. L’année 1995 marque le cinquantième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un demi-siècle plus tard, nous sommes de plus en plus conscients de la véritable signification de la Grande Victoire et de la nécessité d’une réconciliation historique en Europe. Il ne doit plus y avoir d’adversaires, de gagnants et de perdants. Pour la première fois de son histoire, notre continent a une réelle chance de trouver l’unité. Le manquer, c’est oublier les leçons du passé et remettre en question l’avenir lui-même. »
Bill Clinton lui répondit : « L’OTAN n’exclura automatiquement aucune nation de l’adhésion. […] Dans le même temps, aucun pays extérieur ne sera autorisé à mettre son veto à l’expansion. » [3]

Lors de ce sommet, trois mémorandums furent signés, dont un avec l’Ukraine indépendante. En échange de sa dénucléarisation, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis s’y engageaient à s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine.

Pourtant, lors des guerres de Yougoslavie, l’Allemagne intervint, en tant que membre de l’OTAN. Elle forma les combattants kosovars sur la base de l’Alliance d’Incirlik (Türkiye), puis déploya ses hommes sur place.

Pourtant, au sommet de l’OTAN de Madrid (8 et 9 juillet 1997), les chefs d’État et de gouvernement de l’Alliance annoncent se préparer à l’adhésion de la Tchéquie, de la Hongrie et de la Pologne. En outre, ils envisagent aussi celle de la Slovénie et de la Roumanie.

Consciente qu’elle ne peut empêcher des États souverains de souscrire des alliances, mais inquiète des conséquences pour sa propre sécurité de ce qui se prépare, la Russie intervient au sein de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), lors du sommet d’Istanbul (18 et 19 novembre 1999). Elle fait adopter une déclaration posant le principe de la libre adhésion de tout État souverain à l’alliance de son choix et celui de ne pas prendre de mesures pour sa sécurité au détriment de celle de ses voisins.

Pourtant, en 2014, les États-Unis organisèrent une révolution colorée en Ukraine, renversant le président démocratiquement élu (qui souhaitait maintenir son pays à mi-chemin des États-Unis et de la Russie) et installant un régime néo-nazi publiquement agressif contre la Russie.

En 2004, la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie adhérent à l’OTAN. En 2009, c’est l’Albanie et la Croatie. En 2017, le Monténégro. En 2020 la Macédoine du Nord. En 2023, la Finlande, et en 2024, la Suède. Toutes les promesses ont été bafouées.

Pour bien comprendre comment on en est arrivé là, il faut aussi savoir ce que pensaient les États-Unis.

En 1997, l’ancien conseiller de sécurité du président Jimmy Carter, le Polono-États-unien Zbigniew Brzeziński, publie Le grand échiquier. Il y disserte de « géopolitique » au sens originel, c’est-à-dire non pas de l’influence des données géographiques sur la politique internationale, mais d’un plan de domination du monde.

Selon lui, les États-Unis peuvent rester la première puissance mondiale en s’alliant aux Européens et en isolant la Russie. Alors à la retraite, ce démocrate offre aux straussiens une stratégie pour tenir la Russie en échec, sans pour autant leur donner raison. En effet, il soutient la coopération avec l’Union européenne, tandis que les straussiens souhaitent au contraire freiner son développement (doctrine Wolfowitz). Quoi qu’il en soit, Brzeziński deviendra conseiller du président Barack Obama.

Monument à Lviv à la gloire du criminel contre l’Humanité Stepan Bandera

2- Nazification de l’Ukraine

Au début de l’opération spéciale de l’armée russe en Ukraine, le président Vladimir Poutine a déclaré que son premier objectif était de dénazifier le pays. Les Occidentaux ont alors feint d’ignorer le problème. Ils ont accusé la Russie de monter en épingle quelques faits marginaux bien qu’ils aient été observés à grande échelle durant une décennie.

C’est que les deux géopoliticiens états-uniens rivaux, Paul Wolfowitz et Zbigniew Brzeziński, avaient fait alliance avec les « nationalistes intégraux » (c’est-à-dire avec les disciples du philosophe Dmytro Dontsov et du chef de milice Stepan Bandera) [4], lors d’une conférence organisée par ces derniers à Washington, en 2000. C’est sur cette alliance que le département de la Défense avait misé, en 2001, lorsqu’il externalisa ses recherches en guerre biologique en Ukraine, sous l’autorité d’Antony Fauci, alors conseiller Santé du secrétaire Donald Rumsfeld. C’est toujours sur cette alliance que le département d’État avait misé, en 2014, avec la révolution colorée de l’Euromaïdan.

Les deux présidents juifs ukrainiens, Petro Porochenko et Volodymyr Zelensky, ont laissé se développer partout dans leur pays des mémoriaux rendant hommage aux collaborateurs des nazis, particulièrement en Galicie. Ils ont laissé l’idéologie de Dmytro Dontsov devenir la référence historique. Par exemple, aujourd’hui, la population ukrainienne attribue la grande famine de 1932-1933, qui fit entre 2,5 et 5 millions de morts, à une volonté imaginaire de la Russie d’exterminer les Ukrainiens ; un mythe fondateur qui ne résiste pas à l’analyse historique [5], en effet, cette famine toucha bien d’autres régions d’Union soviétique. Au demeurant, c’est sur la base de ce mensonge que Kiev a réussi à faire croire à sa population que l’armée russe voulait envahir l’Ukraine. Aujourd’hui plusieurs dizaines de pays, dont la France [6] et l’Allemagne [7], ont adoptés, à d’écrasantes majorités, des lois ou des résolutions pour valider cette propagande.

La nazification est plus complexe qu’on le croit : avec l’implication de l’OTAN dans cette guerre par procuration, l’Ordre Centuria, c’est-à-dire la société secrète des nationalistes intégraux ukrainiens, a pénétré les forces de l’Alliance. Il serait, en France, déjà présent dans la Gendarmerie (qui, soit dit en passant, n’a jamais rendu public son rapport sur le massacre de Boutcha).

L’Occident contemporain perçoit, à tort, les nazis comme des criminels massacrant prioritairement des juifs. C’est absolument faux. Leurs principaux ennemis étaient les slaves. Durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis assassinèrent quantité de gens, d’abord par balles puis, à partir de 1942, dans des camps. Les victimes civiles slaves de l’idéologie raciale nazie, furent plus nombreuses que les victimes juives (environ 6 millions si l’on ajoute les personnes tuées par balles et celles tuées dans les camps). Au demeurant, certaines victimes étant à la fois slaves et juives, elles sont comptabilisées dans chacun des deux bilans. Après les massacres de 1940 et 1941, environ 18 millions de personnes, de toutes provenances, furent internées dans les camps de concentration, dont 11 millions au total y furent assassinés (1 100 000 au seul camp d’Auschwitz-Birkenau) [8].

L’Union soviétique, qui s’est déchirée durant la révolution bolchévique, n’a refait son unité qu’en 1941 quand Joseph Staline a fait alliance avec l’Église orthodoxe et a mis fin aux massacres et aux internements politiques (les « goulags ») pour lutter contre l’invasion nazie. La victoire contre l’idéologie raciale a fondé la Russie actuelle. Le peuple russe se voit en pourfendeur du racisme.

3— Le rejet de la Russie hors de l’Europe

Le troisième sujet de discorde entre l’Occident et la Russie s’est créé, non pas avant, mais durant la guerre d’Ukraine. Les Occidentaux ont adopté diverses mesures contre ce qui symbolisait la Russie. On a, certes, pris des mesures coercitives unilatérales (qualifiées abusivement de « sanctions ») au niveau des gouvernements, mais on a aussi pris des mesures discriminatoires au niveau des citoyens. De nombreux restaurants ont été interdits aux Russes aux États-Unis ou des spectacles russes ont été annulés en Europe.

Symboliquement, nous avons accepté l’idée selon laquelle la Russie n’est pas européenne, mais asiatique (ce qu’elle est aussi partiellement). Nous avons repensé la dichotomie de la Guerre froide, opposant le monde libre (capitaliste et croyant) au spectre totalitaire (socialiste et athée), en une opposition entre les valeurs occidentales (individualistes) et celles de l’Asie (communautaires).

Derrière ce glissement, les idéologies raciales ressurgissent. J’avais noté, il y a trois ans, que le 1619 Project du New York Times et la rhétorique woke du président Joe Biden était en réalité, peut être à leur insu, une reformulation inversée du racisme [9]. J’observe qu’aujourd’hui le président Donald Trump partage la même analyse que moi et a révoqué systématiquement toutes les innovations woke de son prédécesseur. Mais le mal est fait : le mois dernier, les Occidentaux ont réagi à l’apparition du chinois DeepSeek en niant que des Asiatiques aient pu inventer et non copier un tel logiciel. Certaines agences gouvernementales l’ont même interdit à leurs employés dans ce qui n’est autre d’une dénonciation du « péril jaune ».

Faut-il censurer Léon Tolstoï (1828-1910), l’auteur de « Guerre et Paix », comme le fait l’Ukraine où l’on brûle ses livres parce qu’il était russe ?

4- Conclusion

Les négociations actuelles se focalisent sur ce qui est directement palpable par les opinions publiques : les frontières. Or, le plus important est ailleurs. Pour vivre ensemble, nous avons besoin de ne pas menacer la sécurité des autres et de les reconnaître comme nos égaux. C’est beaucoup plus difficile et n’engage pas que nos gouvernements.

D’un point de vue russe, l’origine intellectuelle des trois problèmes examinés ci-dessus réside dans le refus anglo-saxon du Droit international [10]. En effet, durant la Seconde Guerre mondiale, le président états-unien Franklin D. Roosevelt, et le Premier ministre britannique, Winston Churchill, convinrent lors du sommet de l’Atlantique qu’après leur victoire commune, ils imposeraient leur loi au reste du monde. Ce n’est que sous la pression de l’URSS et de la France qu’ils acceptèrent les statuts de l’ONU, mais ils ne cessèrent de les bafouer, contraignant la Russie à boycotter l’organisation lorsqu’ils refusèrent à la Chine populaire le droit d’y siéger. L’exemple criant de la duplicité occidentale est donné par l’État d’Israël qui foule au pieds une centaine de résolutions du Conseil de sécurité, de l’Assemblée générale et d’avis de la Cour internationale de justice. C’est pourquoi, le 17 décembre 2021, alors que la guerre en Ukraine se faisait proche, Moscou a proposé à Washington [11] de la prévenir en signant un Traité bilatéral apportant des garanties à la paix [12].

L’idée de ce texte était, ni plus, ni moins, que les États-Unis renoncent au « monde fondé sur des règles » et se rangent derrière le Droit international. Ce droit, imaginé par les Russes et les Français juste avant la Première Guerre mondiale, consiste uniquement à respecter sa parole sous les yeux des opinions publiques.

quinta-feira, 28 de novembro de 2024

CRÓNICA DA IIIª GUERRA MUNDIAL (Nº35): A MEMÓRIA DURADOIRA DOS POVOS DO ORIENTE

 Estas crónicas, com periodicidade irregular, destinam-se a ajudar na compreensão do que vem acontecendo no Mundo, partindo do ponto de vista de que estamos numa nova Guerra Mundial, a 3ª. 

Esta guerra mundial começou - segundo a minha visão da História contemporânea - desde o momento em que a OTAN desencadeou uma guerra não provocada, com os bombardeamentos aéros à Sérvia. Quis esta aliança bélica (não defensiva) mostrar ser capaz de arrasar um Estado europeu, ou qualquer outro que estivesse em contradição com as doutrinas neoliberais e a hegemonia dos EUA. 

Desde 24 de Fevereiro de 2022, a «operação militar especial» foi desencadeada pela Rússia em defesa das populações russófonas do Don e enquanto resposta às sérias ameaças de genocídio pelo exército ucraniano, numa sucessão de crimes de guerra (cerca de 15.000 mortes civis) desde o golpe de Maidan em 2014, até ao início de 2022. 

Esta situação de guerra no solo ucraniano está longe de ser o primeiro sinal de que o Mundo se encaminha para uma ruptura completa entre o «Oriente» e o «Ocidente»: Desde os inícios do Século XXI que se multiplicaram estes sinais,  à medida que o Ocidente ia perdendo dominância económica, tecnológica e nos mercados internacionais. Com a criação e expansão dos BRICS, aumentava em paralelo a retórica belicista ocidental. Mas também no terreno geoestratégico e militar a OTAN ia incorporando várias nações, previamente integradas no Pacto de Varsóvia, tendo como consequência ser cada vez mais difícil a defesa do território da Rússia. 

Esta agressividade do «Ocidente» - EUA, países da OTAN e  não-ocidentais como o Japão, a Coreia do Sul e Austrália - não se ficava pela Europa do Leste. Tinha muitos outros teatros, onde estava ativa:

- Na Ásia Ocidental, os sionistas e seu exército esmagavam impunemente as populações palestinas nos Territórios sob ocupação (Gaza, Cisjordânia, Jerusalém oriental). Frequentemente, faziam incursões militares destruidoras em países vizinhos, em particular, no Líbano e na Síria. 

- No Irão, raids aéreos israelitas bombardeavam instalações nucleares civis. Israel levou a cabo numerosos atentados terroristas no Irão, assassinando cientistas e militares de alta patente, com o auxílio ou aprovação tácita dos EUA, sob pretexto de eliminar «o perigo da república islâmica se dotar de armas nucleares».  

- No Extremo Oriente, as ameaças militares contra regimes considerados hostis ao «Ocidente», também iam crescendo. A Coreia do Norte continuava sujeita a um embargo brutal, incluindo bens essenciais à sobrevivência do seu povo (incluido alimentos e medicamentos). Se não houvesse a assistência solidária da China e da Rússia, os guerreiros «humanitários» ocidentais teriam conseguido vergar o regime de Piong Yang através da fome do povo norte-coreano.  Mas isto não era de molde a impressionar os falcões das sucessivas administrações de Washington: Os Presidentes G. W. Bush, Barack Obama, D. Trump ou Joe Biden eram defensores da visão neo-conservadora, da manutenção da dominância hegemónica mundial dos EUA. 



Poderíamos continuar com a África e a América Latina: Nomeadamente, as guerras locais e os sucessivos golpes de Estado, as chacinas por islamitas a soldo do império (como «Boko Haram»), os embargos e bloqueios ilegais e criminosos à luz do Direito Internacional e destinados a causar revolta das populações esfaimadas contra os governos respectivos (casos de Cuba e da Venezuela, entre outros).

Somente devido à constante propaganda disfarçada de informação nos órgãos de comunicação social controlados pelo grande capital (a média «mainstream»), é  que muitas pessoas não se aperceberam que a IIIª Guerra Mundial estava em curso ... há muito tempo. 

Sem dúvida, não é uma guerra «clássica», mas uma guerra híbrida, com episódios de guerra «acesa», em territórios específicos, enquanto noutros a guerra assume a forma de subversão dos regimes considerados hostis ao Ocidente. 

As armas económicas - as sanções, os embargos, os bloqueios causadores de escassez artificial - têm sido usadas sistematicamente, pelo super-imperialismo americano, como forma de «torcer o braço» (expressão de Barack Obama), a regimes recalcitrantes, que não se enquadravam na nova ordem globalista, ditada pelos EUA.

Mas, os povos não são entidades abstratas, criadas em jogos computorizados simulando guerras. Igualmente, os dirigentes destes povos, não são estúpidos, nem ingénuos. Eles compreendem que a sua sobrevivência está ligada estrictamente à defesa dos seus países. 

Os povos do Oriente Extremo (China, Coreia, Indochina), sofreram as agruras do imperialismo japonês, antes e durante a IIª Guerra Mundial. Logo a seguir, em imediata sucessão, tiveram de lutar contra o imperialismo dos EUA e seus aliados no pós-guerra. Note-se que o imediato pós-guerra, em vários países do Extremo Oriente, consistiu em manter a tutela colonial, da parte das potências ocidentais (britânicos e franceses). Quando esta tutela foi sacudida, foram desencadeadas guerras (ditas «proxi wars»), tendo como protagonistas as facções nestes países, apoiadas pelas superpotências antagónicas: Os EUA e seus satélites, por um lado; a URSS e a China, por outro.

A memória histórica de tudo isto permanece bem viva nas populações oprimidas ou recém libertadas, pelo que a sua simpatia vai naturalmente para aqueles que contribuíram para a sua libertação: A Rússia, a China e o Irão, são dos que mais têm, ao longo das décadas, dado apoio aos movimentos de resistência. Por isso mesmo, estes países são tão difamados pelos lacaios que se arvoram em intelectuais e enxameiam a média corporativa, além dos governos ocidentais, os barões do império, que repetem a propaganda originada nos «think tanks» da sede imperial. 

Algumas exceções, registadas nestas crónicas, são as dos jornalistas e intelectuais sem vínculo ao poder do capital, que nos trazem dados e análises que, de outro modo, não poderíamos conhecer. 

É o caso de Thierry Meyssan (Voltairenet.org): As suas análises sobre a guerra na Ucrânia ou em Israel/Palestina, possuem a contextualização histórica indispensável para nos situarmos. Leia o seu artigo de 26 de Novembro de 2024, em tradução portuguesa:

A Rússia prepara-se para responder ao Armagedão que a Administração Biden deseja , Thierry Meyssan



domingo, 20 de outubro de 2024

ISRAEL ATACA AS NAÇÕES UNIDAS [Thierry Meyssan, Rede Voltaire]

Israel ataca as Nações Unidas
Thierry Meyssan

Contrariamente a uma ideia feita, a Assembleia Geral das Nações Unidas aceitou a adesão de Israel apenas de forma condicional (Resolução 273). No entanto, mesmo assim Telavive jamais respeitou os seus compromissos. Recusa-se a aplicar 229 Resoluções do Conselho de Segurança e da Assembleia Geral. Acaba de declarar uma agência da ONU de « organização terrorista », apelou à demolição da sua sede em Nova Iorque, designou como persona non grata o seu Secretário-Geral, António Guterres, e acaba de atacar quatro vezes as forças da ONU no Líbano (FINUL- UNIFIL), ferindo dois capacetes azuis .


Benyamin Netanyahou, declarou numa alocução televisionada, em 13 de Outubro : « Eu queria lançar um apelo directo ao Secretário Geral da ONU. Chegou o momento para retirar a FINUL dos bastiões do Hezbolla e das zonas de combate. O Exército israelita solicitou isto em várias ocasiões e recebeu recusas repetidas, o que tem por efeito providenciar escudos humanos aos terroristas do Hezbolla. A sua recusa em evacuar os soldados da FINUL transformou-os em reféns do Hezbolla, coloca-os em perigo, assim como aos nossos soldados ».

Durante a retirada britânica da Palestina do Mandato (ou seja, da Palestina colocada pela SDN sob administração provisória do Reino Unido), em 14 de Maio de 1948, o Conselho Geral sionista, emanação da Haganah (ou seja, a principal milícia da comunidade judaica imigrante), proclamou unilateralmente a independência do Estado de Israel. Ela foi proclamada pelo presidente da Agência Judaica (ou seja, o executivo da Organização Sionista Mundial).
Importa salientar aqui que o ocupante britânico se retirou apenas de cerca de um quarto da Palestina do Mandato. Ele já havia oficialmente saído dos outros três quartos, o que formava a Transjordânia do Mandato, a futura Jordânia.

Em nome do Conselho Geral sionista, David Ben Gurion lê a declaração de independência do Estado de Israel.

Após alguns dias de reflexão, a Assembleia Geral das Nações Unidas decidiu reconhecer o novo Estado, mas não sem ter sublinhado que, em princípio, não cabia a uma milícia, a Haganah, proclamar um Estado, ainda que esta proclamação viesse preencher o vazio da partida da autoridade do Mandato, ou seja, os Britânicos. A Assembleia Geral salientou que a proclamação da independência nada afirmava sobre o regime deste Estado (teocracia ou república), nem sobre as suas fronteiras. Ela pretendia prosseguir o seu plano, o qual tinha em vista a criação de um Estado binacional, árabe e judeu, sem continuidade territorial entre as duas entidades (Jerusalém e Belém com estatuto internacional). Ela ficara tranquilizada pela referência do novo Estado a « uma completa igualdade de direitos sociais e políticos para todos os cidadãos, sem distinção de credo, de raça e de sexo ».
No dia seguinte à independência, o Egipto, o Iraque, a Transjordânia, o Líbano, a Síria e o Iémene enviaram os seus exércitos para a Palestina. A história oficial garante hoje que estes seis países (os «árabes», entenda-se os «muçulmanos») não aceitavam um Estado judeu, e que enquanto cinco deles se opunham à colonização judaica após a colonização britânica, o sexto apoiava Israel. A religião era um problema apenas para Izz al-Din al-Qassam, os Irmãos Muçulmanos e o Mufti nazi Mohammed Amin al-Husseini. Identicamente, a propaganda garante que estes Exércitos foram derrotados pelo valoroso Exército israelita, subentendendo-se que « desde o primeiro dia, os judeus são moralmente superiores aos árabes ». Mas, a realidade foi bem diferente. A Guerra mundial tinha acabado de terminar e nenhum destes países, com excepção da Transjordânia, tinha um exército digno desse nome. As suas tropas eram exclusivamente compostas por voluntários. Além disso, o Exército da Transjordânia, que pôs fim ao conflito, bateu-se ao lado de Israel contra os outros árabes. Na verdade, a Transjordânia, sempre sob influência britânica, esperava impedir a criação de um Estado palestiniano e anexar o seu território. O seu Exército não era outro senão o anterior exército dos Britânicos (a «Legião Árabe») e esteve sempre sob o comando do General John Bagot Glubb (de alcunha «Glubb Pacha»). Foram os Transjordanos (na realidade, os Britânicos) e não os Israelitas que venceram os outros Exércitos árabes. No decurso do conflito, o seu soberano, o Rei Abdallah I foi, aliás, proclamado « Rei da Palestina».

Durante este conflito, as Forças israelitas deixaram os Britânicos da Transjordânia lutar contra os árabes e aplicaram a estes o Plano D (em hebraico : Plano « Dalet »). Com efeito, a Haganah pretendia partilhar o mínimo de território possível com a Transjordânia. As Forças israelitas importaram ilegalmente armas da Checoslováquia (já dirigida pelos comunistas), provavelmente com o acordo da URSS, supostamente para lutar contra a colonização britânica, mas na realidade para expulsar os Palestinianos. Foi a Nakhba (catástrofe). Assim, são expulsos à força 750 mil Palestinianos (entre 50 e 80 % da população) .

No ano seguinte, Israel solicita e obtêm a sua adesão às Nações Unidas. À época, nenhum estado descolonizado fazia parte dela. Os países de influência anglo-saxónica formam a maioria. No entanto, eles só aceitam Israel de forma condicional. Na sua Resolução 273, a Assembleia Geral da ONU faz referência a um compromisso escrito do Ministro dos Negócios Estrangeiros do Governo Provisório de Israel, Moshe Shertok, no qual ele « aceita sem qualquer reserva as obrigações decorrentes da Carta das Nações Unidas e se compromete a cumpri-las a partir do dia em que se tornar membro das Nações Unidas [1].

Em 15 de Novembro de 1970, Chaïm Herzog, representante permanente de Israel nas Nações Unidas (e futuro Presidente do Estado de Israel), rasga na tribuna da Assembleia Geral a Declaração 3379 que qualifica o sionismo de « forma de racismo e de discriminação racial. »

Até à data, Israel não respeitou este compromisso e não cumpriu 229 Resoluções do Conselho de Segurança e da Assembleia Geral. A sua adesão poderia, portanto, ser suspensa a qualquer momento.


No decurso dos últimos meses,
• O Ministro israelita dos Negócios Estrangeiros, Israël Katz, declarou, em 23 de Março, que a ONU se tinha tornado « uma organização anti-semita e anti-israelita que abriga e encoraja o terrorismo ».
• Israel lançou uma campanha contra uma agência das Nações Unidas, o Gabinete de Socorro e de Operações das Nações Unidas para os refugiados da Palestina no Próximo-Oriente (UNRWA), acusando-a de estar ao serviço do Hamas. Em Julho passado, o Knesset (parlamento-ndT) adoptou três leis (1) interditando a UNRWA de operar em território israelita (2) privando o seu pessoal de imunidade diplomática (3) declarando-a uma organização terrorista.
• O Representante permanente de Israel nas Nações Unidas, Gilad Erdan, declarou aquando do final do seu mandato, em Agosto último, ao falar na sede da ONU em Nova Iorque, que « este edifício deve varrido da face da Terra. »
• O Ministro israelita dos Negócios Estrangeiros, Israël Katz, declarou o Secretário Geral das Nações Unidas, António Guterres, persona non grata.
• As Forças de Defesa de Israel (FDI) visaram deliberadamente os soldados, franceses, italianos e irlandeses da Força Interina das Nações Unidas no Líbano (FINUL).



O que é preciso ter em conta :
• Israel não foi criado pelo seu povo, mas pelo seu exército.
• A primeira guerra israelo-árabe não foi ganha pelos Israelitas, mas pelos árabes da Transjordânia sob comando Britânico.
• Ao aderir às Nações Unidas, Israel comprometeu-se a respeitar todas as suas resoluções, o que nunca fez por 229 vezes.
• Após a Palestina, o Líbano, a Síria, o Iraque, o Iémene e o Irão, o governo de Netanyahou abriu uma oitava frente contra as Nações Unidas.


Tradução

quinta-feira, 26 de setembro de 2024

O NOVO TOTALITARISMO


O totalitarismo é um termo associado a regimes cruéis, que ocorreram no passado recente, no século XX. Porém, nós estamos a mergulhar num novo totalitarismo, com características semelhantes aos do passado. Mas com outros traços, inéditos, seja na forma, seja nos meios repressivos, seja ainda na consciência (ou ausência dela) do público.

Tenho escrito neste blog sobre o totalitarismo, em que é que ele diverge de ditaduras «clássicas».
 Acontece que coincidem três leituras, sobre aspetos deste novo totalitarismo, por autores que eu estimo, pessoas muito diversas, mas que estão associadas no meu espírito com a integridade que qualquer jornalista, cientista social ou psicólogo, deveria possuir, embora seja cada vez menos frequente.

A seguinte abordagem vem de uma psicanalista, Ariane Bilheran: Ela detalha, numa entrevista em francês, como é que a língua é moldada para incutir nas pessoas uma certa forma de pensar, sem que elas se apercebam. Só com a análise fina das distorções de sentido das palavras, dos neologismos, e as distorções na gramática, se consegue decifrar o pensamento do poder totalitário. Este impõe a toda a sociedade a sua «nova normalidade». Esta é uma característica própria do totalitarismo, o não se contentar com uma coerção exterior (como numa banal ditadura), mas querer mudar as pessoas por dentro.
 
Oiçam a entrevista (em francês): 



Na «Guerra Cognitiva no Ocidente», Thierry Meyssan descreve a arbitrariedade com que são perseguidos e encerrados órgãos de comunicação, só porque são russos, ou de origem russa.  Esta censura extrema esconde-se por detrás de «atos administrativos», nunca são levantados processos por infrações supostamente cometidas. Evidentemente, tais atos arbitrários dos governos ocidentais destinam-se a impedir que outras perspetivas, outros pontos de vista, ou dados objetivos sobre o que se está a passar, cheguem ao conhecimento do público. 
«A liberdade de informar e ser informado não se aplica a eles» dirão alguns, no que estão a legitimar a mesma censura que existia nas ditaduras totalitárias e incluindo no fascismo de Salazar e Caetano, supostamente de brandos costumes, em Portugal
A criminalização da dissidência vai de par com a interdição de órgãos da comunicação social que dão voz aos pontos de vista dos dissidentes. 

Figura 1 (retirada do artigo de Thierry Meyssan)                                        
A polícia federal alemã lançou em julho de 2024, buscas com grande aparato, para reprimir um crime imaginário e apreendeu uma quantidade de documentos. O tribunal administrativo acabou por anular todo o processo.


O terceiro autor é Jonathan Cook, um britânico radicado em Nazareth, na Cisjordânia. Ele é testemunho direto das brutalidades a que estão sujeitos os palestinianos nos territórios ocupados. Além de Gaza, também a população civil da Margem Ocidental tem sido sujeita a massacres por colonos judeus, que ficam impunes.  
Na reportagem seguinte, Jonathan Cook relata não apenas um crime de guerra* por soldados israelitas, como também o tratamento noticioso mais que benévolo, de absolvição, pelo repórter da AP , sobre a ocorrência. 
Assim, crimes quotidianos, perpetrados contra palestinianos são «banalizados», «normalizados». É assim que se inocenta, junto da opinião pública de Israel e internacional, o racismo e suprematismo de uma parte da população judaica.


No vídeo* vêm-se corpos de palestinianos a serem atirados do alto de um prédio, por soldados de Israel.

Se contabilizarmos as brutalidades, humilhações e crimes a que estão sujeitos - todos os dias - os palestinianos dos Territórios, temos de concordar que «a banalidade do mal» não se limitou aos criminosos de guerra alemães, julgados em Nuremberga, no final da IIª Guerra Mundial.

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quinta-feira, 16 de maio de 2024

Thierry Meyssan descreve parlamento europeu como "uma mascarada onerosa"





As eleições europeias servem para mostrar que a União Europeia é democrática ... uma vez que ela organiza eleições. Claro, este Parlamento não tem de forma alguma os atributos dos parlamentos nacionais. Na realidade, ele não serve para quase nada… salvo para ser eleito. Ele custará durante o seu mandato entre 750 e 900 mil milhões de euros, sem contar o custo da eleição.

Trata-se de um assunto sobre o qual os eleitores nada compreendem. Podem pensar que « a União faz a força », mas não percebem aquilo que o desaparecimento dos Estados-membros iria significar para eles. A União já não é de todo uma organização democrática, o Estado Europeu sê-lo-ia ainda menos.

Mesmo que Mario Draghi possa não se candidatar, a questão central, e na verdade escondida, é esta : « Devem as populações da União Europeia, ou não, formar um Estado único, embora até à data não constituam um povo único ? ». Por outras palavras, aceitarão que as decisões lhes sejam impostas por uma maioria de « regiões » (já não se falaria mais de Estados-Membros) das quais não fazem parte ?

Esta problemática tinha já sido explicitamente colocada, em 1939, pelo Chanceler alemão Adolf Hitler. Ele pretendia formar uma Grande Alemanha, composta por todos os povos falantes de alemão, colocada no centro de uma constelação de pequenos Estados europeus, todos com base numa etnia. Após a queda do Reich, em 1946, o Primeiro-Ministro britânico, Winston Churchill, desejava assistir à criação dos Estados Unidos da Europa, ao qual o seu país não deveria de forma alguma pertencer [1]. Tratava-se, para o «Império onde o sol nunca se punha», de poder lidar com um único interlocutor que nunca poderia competir com ele. Este projecto jamais foi concretizado, em seu lugar surgiu um « mercado comum ». É a ele que voltamos agora.
Em matéria económica, a União dirige-se para uma especialização do trabalho : por exemplo, na Alemanha o automóvel, em França os produtos de luxo e na Polónia os produtos agrícolas. Mas, o que vão pensar os agricultores alemães e franceses que serão sacrificados ou os fabricantes de automóveis polacos que também o serão ?

Em matéria de política estrangeira e de defesa, a União está já numa linha atlantista. O que quer dizer que ela defende as mesmas posições de Washington e de Londres. Mas esta linha seria imposta a todos, aí incluídos os Húngaros que recusam se tornar Anti-Russos ou os Espanhóis que recusam apoiar os genocidas israelitas. Segundo os Tratados, é a OTAN que é responsável pela Defesa da União. O Presidente dos Estados Unidos, Donald Trump, exigia que esta defesa não custasse nada aos Estados Unidos e, portanto, que os Europeus aumentem seus orçamentos militares para o nível de 2% do PIB. Até ao momento, apenas 8 Estados em 27 o fizeram. Se a UE se tornasse um Estado único, este desejo de Washington iria tornar-se uma obrigação para todos nós. Para certos Estados, como a Itália, a Espanha ou o Luxemburgo, isso implicaria uma punção súbita nos seus programas sociais. É pouco provável que as populações em causa apreciem isso.

Além disso, há o caso particular da França, que dispõe de um assento no Conselho de Segurança das Nações Unidas e da Bomba Atómica. Ela teria que pôr esses trunfos ao serviço do Estado único, correndo o risco que a maioria do Conselho Europeu os utilize contra as opiniões francesas. Mais uma vez, as populações em causa, os Franceses na ocorrência, não o aceitarão.

Por outro lado, o Estado-Europa (sem relação com o continente europeu que é muito mais vasto) seria, portanto, um Império, muito embora uma parte do seu território (Chipre-Norte) esteja ocupado pela Turquia desde 1974 e ao qual ele se acomoda tranquilamente.

Nenhum destes problemas é novo. Foi por causa deles que certos políticos, entre os quais o General Charles De Gaulle, aceitaram o «mercado comum» e recusaram a «Europa Federal». Agora, voltam ao centro das preocupações dos dirigentes europeus atlantistas, mas não dos seus povos. É por isso que esses dirigentes tudo farão para os esconder durante estas eleições. Este é o assunto central e é também o que realmente incomoda.

A estes problemas políticos acrescenta-se um problema organizacional. A era industrial deu lugar à da informática e da inteligência artificial. As organizações verticais do início do século XX, seja na economia ou na política, deram lugar a outras organizações horizontais, em rede. O modelo vertical do Estado-Europa está, pois, ultrapassado antes mesmo de ver a luz do dia. Além disso, todos os que a conhecem perceberam já o vazio desta enorme máquina administrativa que apenas leva, no fim de contas, ao abrandamento do crescimento que ela devia estimular. Agora a União está muito atrás da China, da Rússia e dos Estados Unidos. O projecto federal não só não lhe permitirá recuperar, mas irá fazê-la recuar mais diante das potências emergentes.

Poder-se-ia pensar que os partidários do Estado-Europa têm interesse em suscitar uma ampla participação afim de legitimar o seu projecto. Mas não é esse o caso, uma vez que não se fala do projecto federal nesta campanha; o qual se reserva para o dia seguinte com Mario Draghi. Por isso, fazem tudo o que está ao seu alcance para realçar que a instituição realiza eleições – o que supostamente bastaria para a tornar democrática — e garantir que participe o menor número possível de pessoas. Assim, a participação em toda a UE poderia ficar abaixo da metade dos eleitores.


Tradução

domingo, 24 de março de 2024

THIERRY MEYSSAN - UMA ENTREVISTA EXCEPCIONAL


 https://www.voltairenet.org/ : A rede Voltaire tem como principal organizador Thierry Meyssan e conta com várias colaborações. Indispensável para se saber aquilo que os poderes e a média corporativa nos escondem. Os artigos são traduzidos em várias línguas, uma das quais é o português.

quinta-feira, 21 de dezembro de 2023

OTAN VAI DIRIGIR A OPERAÇÃO NO MAR VERMELHO CONTRA OS HUTHIS

 Veja o vídeo de entrevista a Thierry Meyssan, pelo «Courrier des Stratèges»:

                                           [TEM LEGENDAS AUTOMÁTICAS EM FRANCÊS]

Consulte o artigo de John Helmer «RUNNING THE RED GAUNTLET» sobre a guerra em alastramento no Mar Vermelho (estreito de Bab el-Mandeb)
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PS1 (22/12/2023): A instabilidade parece acentuar-se com a entrada em cena de navios de guerra  iranianos, chineses, russos e indianos; face a uma anunciada força naval liderada por americanos e OTAN:

PS2 (23/12/2023): Uma hipócrita resolução do Conselho de Segurança das Nações Unidas foi aprovada. Israel poderá continuar negar o auxílio humanitário  à população palestiniana de Gaza, com a consequência de fome devastadora e epidemias:  https://www.youtube.com/watch?v=IT0yW6kS3Uo

PS3 (23/12/2023): Espetacular fracasso dos EUA em juntar os seus países aliados, da OTAN e outros, na missão no Mar Vermelho. Vejam esta notícia, abaixo. Na realidade, isto é uma autêntica bofetada no poder hegemónico:

PS24/12/2023: A brilhante iniciativa estratégica dos houthis, no estreito que controla o Mar Vermelho, vem mostrar aos EUA, que os aliados da OTAN (França, Itália, sobretudo Espanha...) não estão disponíveis para se queimarem, para defender Israel. Sobretudo, não estão interessados em entrar em conflito com o Irão. Isto quer dizer que o panorama internacional mudou - qualitativamente - com o alargamento dos BRICS. Será o início do fim da OTAN.
https://johnhelmer.net/honey-trap-for-israelis-and-americans-in-the-red-sea/#more-89104

terça-feira, 12 de dezembro de 2023

GUERRA ISRAEL/PALESTINA. LEIAM THIERRY MEYSSAN & JONATHAN COOK

 Desde os primeiros dias desta guerra de extermínio dos sionistas contra a população de Gaza, que tive a intuição do que se estava realmente a passar ajudado, é certo, por leituras muito esclarecedoras, algumas vindas do interior do Estado de Israel e outras de analistas com decénios de contactos com o Médio-Oriente.

Thierry Meyssan tem sido um dos poucos que nos ajuda a compreender as verdadeiras intenções, sabendo que interesses estão em jogo. Outro jornalista, que tem informado com verdade sobre da luta palestiniana, é Jonathan Cook. Ele tem também denunciado os planos de «limpeza étnica» dos palestinianos, pelo poder israelita.

O povo palestiniano tem sido sacrificado por interesses sórdidos. A operação de «limpeza étnica» foi planificada de longa data. Neste ano de 2023, uma camarilha de bandidos tomou o governo. Fizeram um golpe de Estado, desde o interior do próprio Estado. Mudaram a constituição e subverteram a legalidade, para dominar totalmente o panorama político em Israel, suprimindo as vozes de oposição. 

No Ocidente, a média corporativa dedicou-se a apresentar a situação  de 7 de Outubro passado, como se fosse «um trovão em céu azul». Como se Israel fosse a vítima dum ato terrorista horrendo do Hamas:  "Israel, Estado «democrático», selvaticamente agredido e que precisava defender-se". Porém, mesmo em círculos europeus ou norte-americanos próximos dos governos,  a continuação do massacre sistemático do povo de Gaza causa inquietação, não por sentimentos humanitários genuínos, mas porque querem dissociar-se da imagem hedionda deste genocídio. 


    Prisioneiros palestinos, mantidos quase nus antes de enviados para tortura

Para quem tiver um mínimo de retidão e sentido de justiça, os poderes ocidentais - a começar pelos EUA e a continuar pela UE - são mais do que coniventes pelo crime perpetrado pelo governo de Israel: São mesmo coautores, pois sabendo exatamente para que servem as bombas e as armas fornecidas ao exército israelita, continuam os envios, enquanto choramingam apelos para «moderação» dos genocidas! 

São já vinte mil mortes de civis, nesta Nakba nº2

O Ocidente, no seu conjunto, está moralmente morto. No futuro, podem tentar obliterar a memória desta cruel mortandade mas, o facto em si, é indelével e nunca será esquecido pelas presentes e futuras gerações, em todo o mundo árabe e não apenas da Palestina.

terça-feira, 5 de maio de 2020

[Thierry Meyssan] O PROJECTO POLÍTICO GLOBAL IMPOSTO POR OCASIÃO DO COVID-19



  
REDE VOLTAIRE | DAMASCO (SÍRIA) | 5 DE MAIO DE 2020


As reacções ineptas dos governos europeus ao Covid-19 foram ditadas por antigos conselheiros de Donald Rumsfeld e de George W. Bush. Contrariamente à retórica pública, não têm qualquer pretensão médica. Longe de responder à realidade da epidemia, elas visam transformar as sociedades europeias a fim de as integrar no seu projecto político-financeiro.

Para lá de se saber se a epidemia de Covid-19 é natural ou foi provocada, ela providencia a ocasião a um grupo transnacional de impor, subitamente, o seu projecto político sem que ele seja discutido, ou sequer exposto.
Em algumas semanas, vimos Estados pretensamente democráticos suspender as liberdades fundamentais: proibir a saída de casa, sob pena de multa ou prisão, de participar em comícios e manifestações. A escola obrigatória para os menores de 16 anos foi provisoriamente abolida. Milhões de trabalhadores foram privados de emprego e colocados, por declaração, no desemprego. Centenas de milhares de empresas foram autoritariamente forçadas a fechar e não mais poderão reabrir.
Sem preparação prévia, os governos incentivaram as empresas ao teletrabalho. Todas as comunicações via internet foram imediatamente gravadas (registradas-br) pelo sistema Echelon. O que significa que os «Cinco Olhos» (Austrália/Canadá/Nova Zelândia/Reino Unido/EUA) dispõem, em arquivo, dos meios de apanhar os segredos de quase todos os industriais europeus. Agora, já é tarde demais.
Nenhuma das transformações das sociedades tem justificação médica. Nenhum livro de epidemiologia no mundo abordou e ainda menos preconizou o «confinamento generalizado obrigatório» para lutar contra uma epidemia.
Os dirigentes políticos dos Estados membros da União Europeia foram petrificados por projecções matemáticas delirantes anunciando-lhes uma hecatombe doméstica [1]. Depois, foram consolados com soluções preparadas por um poderoso grupo de pressão, cujos membros haviam encontrado no Forum Económico de Davos e nas Conferências sobre Segurança de Munique [2].
O «confinamento generalizado obrigatório» foi concebido quinze anos antes, no seio da Administração Bush, não como uma ferramenta de saúde pública, mas para militarizar a sociedade norte-americana por ocasião de um ataque bioterrorista. E, é exactamente este projecto que ele aplica hoje na Europa.
O plano inicial, concebido há mais de vinte anos em torno do patrão do laboratório farmacêutico Gilead Science, Donald Rumsfeld, previa adaptar os Estados Unidos à financiarização global da economia. Tratava-se de reorganizar o planeta atribuindo para isso, geograficamente, as tarefas a cada um. As zonas ainda não-integradas na economia global deveriam ser privadas de Estado e tornar-se simples reservatórios de matérias-primas; as zonas desenvolvidas (entre as quais a União Europeia, a Rússia e a China) seriam responsáveis pela produção; e os Estados Unidos, por si sós, assegurariam a indústria de armamento e o policiamento do mundo.
Para isto, um grupo foi criado no seio de um «think-tank», o American Enterprise Institute, com o «Projecto para um Novo Século Americano». Este anunciou com toda a crueza uma parte do seu programa, e uma parte somente; a destinada a convencer grandes doadores a apoiar a campanha eleitoral de Gorge W. Bush. Tendo, no 11-de-Setembro, às 10 horas da manhã, dois aviões comerciais atingido o World Trade Center, em Nova Iorque, foi declarado o Programa de «Continuidade do Governo» (CoG), muito embora a situação não fosse de todo a prevista nas leis. O Presidente Bush foi levado para uma base militar. Os membros do Congresso e as suas equipas foram levadas para um imenso bunker, a 40 quilómetros de Washington. E, o muito secreto Governo de Continuidade, de que Rumsfeld fazia parte, assumiu o Poder até ao fim do dia.
Aproveitando-se do choque emocional causado nesse dia, este grupo fez adoptar um volumoso Código Anti-terrorista, escrito com bastante antecedência, o USA Patriot Act («Lei Patriota dos EUA»-ndT); criou um amplo sistema de vigilância interna, o Departamento de Segurança Interna (Homeland Security) ; reorientou a missão das Forças Armadas em função da divisão global do trabalho (Doutrina Cebrowski); e começou a «Guerra sem Fim». É neste mundo que eles moldaram que, desde há duas décadas, nós vamos vivendo como num pesadelo.
Se não nos precavermos a respeito, o grupo actual, do qual o Dr. Richard Hatchett é o elemento visível, transporá este programa dos Estados Unidos para a União Europeia. Ele irá impor ao longo do tempo uma aplicação (aplicativo-br) de rastreio de telemóvel (celular-br) a fim de vigiar os nossos contactos; arruinará certas economias para transferir a força de produção para as indústrias de armamento; e, por fim, irá convencer-nos de que a China é responsável pela epidemia e deve ser cercada (Containement).
Se não nos precavermos a respeito, a OTAN, que acreditávamos estar em estado de morte cerebral, irá reorganizar-se. Ela irá estender-se para o Pacífico com, para comerciar, a adesão da Austrália [3].
Se não nos precavermos a respeito, a escola será substituída por um ensino de saberes no domicílio. As nossas crianças irão tornar-se papagaios desprovidos de espírito crítico, ouvindo falar de tudo, mas não sabendo nada.
No mundo novo que se está a preparar para os Europeus da UE, os grande média (mídia-br) não mais serão financiados pela indústria do petróleo, mas pela Big Pharma. Eles irão convencer-nos que todas as medidas tomadas foram as melhores. Os motores de busca darão notas de credibilidade, aos média não-conformes, de acordo com os títulos dos signatários dos seus artigos e não pela qualidade do seu pensamento.
Ainda é tempo de reagir.

Thierry Meyssan


Tradução



[1] “Covid-19 : Neil Ferguson, o Lyssenko liberal”, Thierry Meyssan, Tradução Alva, Rede Voltaire, 20 de Abril de 2020.
[2] “O Covid-19 e a Alvorada Vermelha”, Thierry Meyssan, Tradução Alva, Rede Voltaire, 28 de Abril de 2020.
[3] “A OTAN deseja tornar-se a Aliança atlântico-pacífico”, Thierry Meyssan, Tradução Alva, Rede Voltaire, 11 de Dezembro de 2019.