This weekend, I held my breath, hoping the ceasefire in Gaza would remain intact. Thankfully, it’s still in place, but after Israel’s 269+ violations of the deal, this is not the time to look away. You have advocated endlessly for Palestinians, and more recently you’ve helped uplift the story of Dr. Hussam Abu Safiya and demand his release. Although he still remains in detention – the international pressure is working. Because of pressure campaigns, his lawyer was able to meet with him and confirm what we already assumed: Dr. Abu Safiya is being tortured by Israel. We’ve also been hearing that he might be part of an upcoming prisoner exchange as part of the ceasefire deal, so we need to elevate our demands for Palestine’s doctors today!
Keep applying public pressure by sharing posts demanding Dr. Abu Safiya’s release on X and Facebook!
While Israel has slowed its bombing of Gaza, it is doubling down on its violent assault on the West Bank. Israeli forces — often alongside Israeli settlers — have escalated their raids, killing and detaining Palestinians and destroying homes across Jenin, Nablus, Tulkarem, and al-Khalil*. Israel’s aggression has displaced about 45,000 Palestinians — the largest number in the West Bank since the Naksa** in 1967. We are witnessing ethnic cleansing in real-time. Meanwhile, Trump’s ethnic cleansing plan for the U.S. to seize ownership of Gaza only enables Netanyahu’s genocidal actions.
With speculations about the potential of Dr. Abu Safiya’s release, we’re seeing firsthand what we can achieve when we refuse to abandon our siblings in Palestine. Every letter keeps the pressure on. Let’s show them we won’t stop until every doctor, every Palestinian, is free from Israel’s occupation.
Be public about your demands by sharing them on X and Facebook!
While Israel continues to destroy Palestinian healthcare, you have already helped build its future. Thanks to your generosity, we raised enough funds to sponsor 19 Palestinian medical students who are studying in Cuba as part of our Valentine’s Day fundraiser! The thousands of dollars you donated will support these students for an entire year. These future doctors will one day return to serve their people and rebuild Gaza’s destroyed healthcare system — all because you chose to stand with them. Supporting Palestinian life in a world that keeps trying to crush it is a radical act of love!
One of the most powerful things you can do is bring this care and solidarity everywhere you go. It’s why we’ve been asking you to talk to your doctors about the crimes committed against Palestinian physicians. Our mission is to educate the immediate people around us so they can see as clearly as we do that we have more in common with Palestinians in Gaza than we do with the war criminals calling the shots. We can’t change Israel’s mind, but we can change each other’s. If you know anyone who has a loving heart, but hasn’t been brought into the movement yet, share this email so they can learn about Dr. Hussam Abu-Safiya and the struggle of Palestinian doctors.
*al-Khalil is the original Palestinian name of the city that Israel calls Hebron.
**The Naksa, Arabic for setback, refers to Israel’s total occupation of the remainder of Palestine, and the displacement of 300,000 Palestinians in 1967.
La paix en Ukraine pourrait ne rien résoudre du tout. Cette guerre n’a pas été causée par une volonté expansionniste de la Russie, ainsi que l’assure la propagande atlantiste, mais par de réels problèmes. À se contenter de reconnaître une modification des frontières, on ne traitera pas le fond. Cette guerre est la résultante de l’extension de l’OTAN au mépris de la parole donnée ; une extension qui menace directement la sécurité de la Russie dont les frontières sont trop grandes pour pouvoir être défendues. Pour s’étendre en Ukraine, l’OTAN a soutenu des groupes néo-nazis qu’elle a placé au pouvoir et qui ont installé leurs lois dans ce pays. À cela s’est ajouté la résurgence d’un prétendu conflit de civilisation entre valeurs européennes et asiatiques. Il n’y aura pas de paix véritable tant que les Occidentaux ne respecteront pas leur propre parole.
Lors du sommet de Malte (2 et 3 décembre 1989) entre les présidents états-uniens et russe, George Bush (le père) et Mikhaïl Gorbatchev, les États-Unis firent valoir qu’ils n’étaient pas intervenus pour faire tomber le Mur de Berlin et qu’ils n’avaient aucune intention d’intervenir alors contre l’URSS [1]
Le ministre ouest-allemand des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, déclara « que les changements en Europe de l’Est et le processus d’unification de l’Allemagne ne devaient pas conduire à une « atteinte contre les intérêts de sécurité soviétiques ». Par conséquent, l’OTAN devrait exclure une « expansion de son territoire vers l’est, c’est-à-dire un rapprochement des frontières soviétiques »
Les trois puissances occupantes de l’Allemagne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, multiplièrent donc les engagements à ne pas étendre l’OTAN vers l’Est. Le Traité de Moscou (12 septembre 1990) suppose que l’Allemagne réunifiée ne revendiquera pas de territoire sur la Pologne (ligne Oder-Neisse), et qu’aucune base de l’OTAN ne sera présente en Allemagne de l’Est [2].
Lors d’une conférence de presse commune, en 1995, à la Maison-Blanche, le président Boris Eltsine qualifie l’entretien qu’ils viennent d’avoir de « désastreux », provoquant l’hilarité du président Bill Clinton. Il vaut effectivement mieux en rire qu’en pleurer.
Cependant, les Russes furent informés que le secrétaire d’État adjoint Richard Holbrooke faisait le tour des capitales pour préparer l’adhésion à l’OTAN d’anciens États du Pacte de Varsovie. Le président Boris Eltsine harangua donc son homologue, Bill Clinton, lors du sommet de Budapest (5 décembre 1994) de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE). Il déclara : « Notre attitude vis-à-vis des plans d’élargissement de l’OTAN, et notamment de la possibilité que les infrastructures progressent vers l’Est, demeure et demeurera invariablement négative. Les arguments du type : l’élargissement n’est dirigé contre aucun État et constitue un pas vers la création d’une Europe unifiée, ne résistent pas à la critique. Il s’agit d’une décision dont les conséquences détermineront la configuration européenne pour les années à venir. Elle peut conduire à un glissement vers la détérioration de la confiance entre la Russie et les pays occidentaux. […] L’OTAN a été créée au temps de la guerre froide. Aujourd’hui, non sans difficultés, elle cherche sa place dans l’Europe nouvelle. Il est important que cette démarche ne crée pas deux zones de démarcation, mais qu’au contraire, elle consolide l’unité européenne. Cet objectif, pour nous, est contradictoire avec les plans d’expansion de l’OTAN. Pourquoi semer les graines de la méfiance ? Après tout, nous ne sommes plus des ennemis ; nous sommes tous des partenaires maintenant. L’année 1995 marque le cinquantième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un demi-siècle plus tard, nous sommes de plus en plus conscients de la véritable signification de la Grande Victoire et de la nécessité d’une réconciliation historique en Europe. Il ne doit plus y avoir d’adversaires, de gagnants et de perdants. Pour la première fois de son histoire, notre continent a une réelle chance de trouver l’unité. Le manquer, c’est oublier les leçons du passé et remettre en question l’avenir lui-même. » Bill Clinton lui répondit : « L’OTAN n’exclura automatiquement aucune nation de l’adhésion. […] Dans le même temps, aucun pays extérieur ne sera autorisé à mettre son veto à l’expansion. » [3]
Lors de ce sommet, trois mémorandums furent signés, dont un avec l’Ukraine indépendante. En échange de sa dénucléarisation, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis s’y engageaient à s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine.
Pourtant, lors des guerres de Yougoslavie, l’Allemagne intervint, en tant que membre de l’OTAN. Elle forma les combattants kosovars sur la base de l’Alliance d’Incirlik (Türkiye), puis déploya ses hommes sur place.
Pourtant, au sommet de l’OTAN de Madrid (8 et 9 juillet 1997), les chefs d’État et de gouvernement de l’Alliance annoncent se préparer à l’adhésion de la Tchéquie, de la Hongrie et de la Pologne. En outre, ils envisagent aussi celle de la Slovénie et de la Roumanie.
Consciente qu’elle ne peut empêcher des États souverains de souscrire des alliances, mais inquiète des conséquences pour sa propre sécurité de ce qui se prépare, la Russie intervient au sein de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), lors du sommet d’Istanbul (18 et 19 novembre 1999). Elle fait adopter une déclaration posant le principe de la libre adhésion de tout État souverain à l’alliance de son choix et celui de ne pas prendre de mesures pour sa sécurité au détriment de celle de ses voisins.
Pourtant, en 2014, les États-Unis organisèrent une révolution colorée en Ukraine, renversant le président démocratiquement élu (qui souhaitait maintenir son pays à mi-chemin des États-Unis et de la Russie) et installant un régime néo-nazi publiquement agressif contre la Russie.
En 2004, la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie adhérent à l’OTAN. En 2009, c’est l’Albanie et la Croatie. En 2017, le Monténégro. En 2020 la Macédoine du Nord. En 2023, la Finlande, et en 2024, la Suède. Toutes les promesses ont été bafouées.
Pour bien comprendre comment on en est arrivé là, il faut aussi savoir ce que pensaient les États-Unis.
En 1997, l’ancien conseiller de sécurité du président Jimmy Carter, le Polono-États-unien Zbigniew Brzeziński, publie Le grand échiquier. Il y disserte de « géopolitique » au sens originel, c’est-à-dire non pas de l’influence des données géographiques sur la politique internationale, mais d’un plan de domination du monde.
Selon lui, les États-Unis peuvent rester la première puissance mondiale en s’alliant aux Européens et en isolant la Russie. Alors à la retraite, ce démocrate offre aux straussiens une stratégie pour tenir la Russie en échec, sans pour autant leur donner raison. En effet, il soutient la coopération avec l’Union européenne, tandis que les straussiens souhaitent au contraire freiner son développement (doctrine Wolfowitz). Quoi qu’il en soit, Brzeziński deviendra conseiller du président Barack Obama.
Monument à Lviv à la gloire du criminel contre l’Humanité Stepan Bandera
2- Nazification de l’Ukraine
Au début de l’opération spéciale de l’armée russe en Ukraine, le président Vladimir Poutine a déclaré que son premier objectif était de dénazifier le pays. Les Occidentaux ont alors feint d’ignorer le problème. Ils ont accusé la Russie de monter en épingle quelques faits marginaux bien qu’ils aient été observés à grande échelle durant une décennie.
C’est que les deux géopoliticiens états-uniens rivaux, Paul Wolfowitz et Zbigniew Brzeziński, avaient fait alliance avec les « nationalistes intégraux » (c’est-à-dire avec les disciples du philosophe Dmytro Dontsov et du chef de milice Stepan Bandera) [4], lors d’une conférence organisée par ces derniers à Washington, en 2000. C’est sur cette alliance que le département de la Défense avait misé, en 2001, lorsqu’il externalisa ses recherches en guerre biologique en Ukraine, sous l’autorité d’Antony Fauci, alors conseiller Santé du secrétaire Donald Rumsfeld. C’est toujours sur cette alliance que le département d’État avait misé, en 2014, avec la révolution colorée de l’Euromaïdan.
Les deux présidents juifs ukrainiens, Petro Porochenko et Volodymyr Zelensky, ont laissé se développer partout dans leur pays des mémoriaux rendant hommage aux collaborateurs des nazis, particulièrement en Galicie. Ils ont laissé l’idéologie de Dmytro Dontsov devenir la référence historique. Par exemple, aujourd’hui, la population ukrainienne attribue la grande famine de 1932-1933, qui fit entre 2,5 et 5 millions de morts, à une volonté imaginaire de la Russie d’exterminer les Ukrainiens ; un mythe fondateur qui ne résiste pas à l’analyse historique [5], en effet, cette famine toucha bien d’autres régions d’Union soviétique. Au demeurant, c’est sur la base de ce mensonge que Kiev a réussi à faire croire à sa population que l’armée russe voulait envahir l’Ukraine. Aujourd’hui plusieurs dizaines de pays, dont la France [6] et l’Allemagne [7], ont adoptés, à d’écrasantes majorités, des lois ou des résolutions pour valider cette propagande.
La nazification est plus complexe qu’on le croit : avec l’implication de l’OTAN dans cette guerre par procuration, l’Ordre Centuria, c’est-à-dire la société secrète des nationalistes intégraux ukrainiens, a pénétré les forces de l’Alliance. Il serait, en France, déjà présent dans la Gendarmerie (qui, soit dit en passant, n’a jamais rendu public son rapport sur le massacre de Boutcha).
L’Occident contemporain perçoit, à tort, les nazis comme des criminels massacrant prioritairement des juifs. C’est absolument faux. Leurs principaux ennemis étaient les slaves. Durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis assassinèrent quantité de gens, d’abord par balles puis, à partir de 1942, dans des camps. Les victimes civiles slaves de l’idéologie raciale nazie, furent plus nombreuses que les victimes juives (environ 6 millions si l’on ajoute les personnes tuées par balles et celles tuées dans les camps). Au demeurant, certaines victimes étant à la fois slaves et juives, elles sont comptabilisées dans chacun des deux bilans. Après les massacres de 1940 et 1941, environ 18 millions de personnes, de toutes provenances, furent internées dans les camps de concentration, dont 11 millions au total y furent assassinés (1 100 000 au seul camp d’Auschwitz-Birkenau) [8].
L’Union soviétique, qui s’est déchirée durant la révolution bolchévique, n’a refait son unité qu’en 1941 quand Joseph Staline a fait alliance avec l’Église orthodoxe et a mis fin aux massacres et aux internements politiques (les « goulags ») pour lutter contre l’invasion nazie. La victoire contre l’idéologie raciale a fondé la Russie actuelle. Le peuple russe se voit en pourfendeur du racisme.
3— Le rejet de la Russie hors de l’Europe
Le troisième sujet de discorde entre l’Occident et la Russie s’est créé, non pas avant, mais durant la guerre d’Ukraine. Les Occidentaux ont adopté diverses mesures contre ce qui symbolisait la Russie. On a, certes, pris des mesures coercitives unilatérales (qualifiées abusivement de « sanctions ») au niveau des gouvernements, mais on a aussi pris des mesures discriminatoires au niveau des citoyens. De nombreux restaurants ont été interdits aux Russes aux États-Unis ou des spectacles russes ont été annulés en Europe.
Symboliquement, nous avons accepté l’idée selon laquelle la Russie n’est pas européenne, mais asiatique (ce qu’elle est aussi partiellement). Nous avons repensé la dichotomie de la Guerre froide, opposant le monde libre (capitaliste et croyant) au spectre totalitaire (socialiste et athée), en une opposition entre les valeurs occidentales (individualistes) et celles de l’Asie (communautaires).
Derrière ce glissement, les idéologies raciales ressurgissent. J’avais noté, il y a trois ans, que le 1619 Project du New York Times et la rhétorique woke du président Joe Biden était en réalité, peut être à leur insu, une reformulation inversée du racisme [9]. J’observe qu’aujourd’hui le président Donald Trump partage la même analyse que moi et a révoqué systématiquement toutes les innovations woke de son prédécesseur. Mais le mal est fait : le mois dernier, les Occidentaux ont réagi à l’apparition du chinois DeepSeek en niant que des Asiatiques aient pu inventer et non copier un tel logiciel. Certaines agences gouvernementales l’ont même interdit à leurs employés dans ce qui n’est autre d’une dénonciation du « péril jaune ».
Faut-il censurer Léon Tolstoï (1828-1910), l’auteur de « Guerre et Paix », comme le fait l’Ukraine où l’on brûle ses livres parce qu’il était russe ?
4- Conclusion
Les négociations actuelles se focalisent sur ce qui est directement palpable par les opinions publiques : les frontières. Or, le plus important est ailleurs. Pour vivre ensemble, nous avons besoin de ne pas menacer la sécurité des autres et de les reconnaître comme nos égaux. C’est beaucoup plus difficile et n’engage pas que nos gouvernements.
D’un point de vue russe, l’origine intellectuelle des trois problèmes examinés ci-dessus réside dans le refus anglo-saxon du Droit international [10]. En effet, durant la Seconde Guerre mondiale, le président états-unien Franklin D. Roosevelt, et le Premier ministre britannique, Winston Churchill, convinrent lors du sommet de l’Atlantique qu’après leur victoire commune, ils imposeraient leur loi au reste du monde. Ce n’est que sous la pression de l’URSS et de la France qu’ils acceptèrent les statuts de l’ONU, mais ils ne cessèrent de les bafouer, contraignant la Russie à boycotter l’organisation lorsqu’ils refusèrent à la Chine populaire le droit d’y siéger. L’exemple criant de la duplicité occidentale est donné par l’État d’Israël qui foule au pieds une centaine de résolutions du Conseil de sécurité, de l’Assemblée générale et d’avis de la Cour internationale de justice. C’est pourquoi, le 17 décembre 2021, alors que la guerre en Ukraine se faisait proche, Moscou a proposé à Washington [11] de la prévenir en signant un Traité bilatéral apportant des garanties à la paix [12].
L’idée de ce texte était, ni plus, ni moins, que les États-Unis renoncent au « monde fondé sur des règles » et se rangent derrière le Droit international. Ce droit, imaginé par les Russes et les Français juste avant la Première Guerre mondiale, consiste uniquement à respecter sa parole sous les yeux des opinions publiques.
Reflexão : DIZ-SE QUE «A HORA DE MAIOR ESCURIDÃO É A QUE ANTECEDE A MADRUGADA»
Oxalá que o provérbio seja verdadeiro nesta quadra natalícia de 2024/25. O Sol e o seu calor simbolizam a bondade, a fecundidade na Natureza, a ciência e o esclarecimento dos humanos. A partir do solstício de inverno (~23-24 de Dez.) as horas de iluminação solar durante cada 24h. (o período de rotação da Terra sobre si própria) no hemisfério Norte do nosso planeta, vão crescendo.
Por isso, no Império romano havia a festa do «Sol invictus», aquando do solstício de inverno, em torno do dia de Natal. Por isso, a Igreja cristã triunfante, decretou esse dia como o do nascimento de Jesus, a «Luz do Mundo». Ninguém sabe quando nasceu Jesus, o Nazareno. Alguns dizem que não existiu, verdadeiramente, que foi uma história criada para simbolizar a teologia duma seita heterodoxa judia, perseguida porque não aceitava prestar culto ao imperador romano, como se fosse um Deus. Podemos adoptar ideias que nos parecerem «verdade», ou que queremos crer como tal.
Jesus é um dos profetas venerados pelo Islão como justo e santo homem, não como Deus feito homem: O nascimento da religião islâmica resulta também dum sincretismo. A cidade de Meca foi uma importante encruzilhada das rotas comerciais Oriente/Ocidente. Curiosamente, diz-se que a Caaba, com a sua famosa pedra negra, tinha sido o templo onde se guardavam estátuas das divindades dos povos que comerciavam nessa região.
Por outro lado, as comunidades judaicas floresciam em muitos pontos da bacia mediterrânea e mesmo além, no Oriente. Existiram comunidades judaicas em quase todo o Oriente. Certamente, integravam as caravanas multiétnicas e de várias religiões, que trilhavam as famosas Rotas da Seda.
Apesar das guerras, apesar dos sectarismos, de todas as invasões e destruições, os povos acabavam por se tolerar, por ter boa vizinhança, como aconteceu durante séculos na Península Ibérica, onde as minorias religiosas eram aceites naturalmente nos reinos muçulmanos, mas também nos reinos cristãos. Depois, veio a Inquisição nos países católicos e no mundo conquistado pelos reinos cristãos, a ferro e a fogo, literalmente, com o pretexto de que os outros deviam reconhecer a «verdadeira Religião do Amor», o cristianismo e abandonar as suas crenças «diabólicas».
Sob os mais diversos mantos, a intolerância e o total desprezo da pessoa humana continuaram, em regimes políticos dos mais diversos, todos eles proclamando serem os justos, os que possuem a razão, com a sua «superioridade moral» sobre os inimigos.
Nesta época de grande brutalidade, destruição e loucura, eu faço os possíveis por não cair na dura e total desesperança em relação aos meus irmãos e irmãs, aos outros seres humanos. Vivam onde viverem, sejam quem forem, tenham as crenças que tiverem, pensem o que pensarem.
Aceita o abraço de paz e de confiança na tua humanidade, a que alude o provérbio colocado em título desta reflexão.
Como escreve Caitlin Johnstone, no título do artigo da sua newsletter, estamos num momento crítico, não apenas para os povos mais afetados com atos bélicos, como para todos os povos do planeta. Incansavelmente, as forças do globalismo capitalista insistem em levar o mundo para a guerra. Espero que as pessoas acordem e vejam que uma guerra nuclear, uma vez desencadeada, não importa por que potência, irá conduzir fatalmente à extinção das condições mínimas de sobrevivência no Planeta. Os que sobreviverem - no imediato - aos ataques nucleares, vão arrastar uma vida miserável, enquanto não morrerem de doenças causadas pelas radiações, pela ingestão de poeiras radioativas, pelos alimentos contaminados e pela fome.
Tive, há cerca de 20 anos, o privilégio de ler «A Indústria do Holocausto*», por Norman Finkelstein, professor universitário americano, de origem judaica. Ele descreve a utilização das vítimas falecidas ou sobreviventes do Holocausto, por advogados sem escrúpulos, que obtinham somas astronómicas, enquanto as vítimas e os seus descendentes ficavam com pouco ou nada. Por ter escrito este livro e nunca ter renegado suas convicções de esquerda, foi considerado «traidor» à causa judaica e banido dos meios pró sionistas para todo o sempre. Fizeram-lhe uma suja campanha de difamação e perseguição, que lhe custou muito (perdeu o seu posto universitário, entre outras coisas), mas não o desanimou de alertar os seus concidadãos para a opressão do Estado de Israel sobre a população da Palestina.
Quanto ao lóbi judeu dos EUA, é dos mais poderosos, juntamente com o do armamento: As associações AIPAC e ADL são as principais organizações que supostamente representam os judeus americanos mas, realmente, são sobretudo meios de pressão direta do Estado de Israel sobre a política interna dos EUA.
Os sionistas no poder em Israel são pessoas extremistas, que se guiam por passagens da Bíblia, interpretadas como lhes convém. Eles julgam que aí encontram justificação para seus crimes contra o povo da Palestina.
Se eu fosse profeta, diria que a era da Paz mundial virá quando houver justiça para o povo da Palestina, quando houver pleno reconhecimento do Holocausto (Nakba) Palestiniano e quando existir um Estado da Palestina ao lado do de Israel, com seguras fronteiras para ambos e garantia internacional sólida de segurança de um e outro povo. Entretanto, só haverá guerra, destruição: A própria ideia de direitos humanos está a ser «assassinada», juntamente com a de direito humanitário internacional.
Eu não sou judeu; porém, tenho amigos judeus e sempre tive muito respeito pelo povo judeu. Parece-me uma traição ao povo judeu e à memória do Holocausto, a utilização política absurda que a delegação de Israel na ONU fez, ao apresentar-se com a «estrela de David». Era um dístico que os judeus eram obrigados a usar, na Alemanha hitleriana e nos países ocupados pelas hostes nazis. Realmente, eles estão a mostrar que não aprenderam nada com a História dolorosa do seu povo. Nomeadamente, estão a querer ocultar, com propaganda, crimes de guerra e contra a humanidade que o seu governo e o exército israelita estão a perpetrar. Querem ser vistos como «vítimas», quando o Mundo inteiro vê que eles são os verdugos!
Os (talvez?) descendentes de vítimas do Holocausto judaico às mãos dos nazis, estão agora a causar - eles próprios - um Holocausto aos seus vizinhos, ao povo palestiniano, que merece igual dignidade que os judeus, enquanto seres humanos e enquanto povo.
A raiz do mal, está no conceito supremacista de nação judaica e de «raça» judaica, que foi adotado pelos políticos sionistas. Na origem, o sionismo era um movimento claramente profano, antirreligioso mesmo. Muitos judeus religiosos têm inúmeras vezes denunciado o genocídio dos Palestinianos desde há 75 anos. São contrários à própria ideia dum Estado de Israel, baseando-se na sua interpretação da Bíblia judaica.
Também no cristianismo, a «Jerusalém Celeste» foi sempre considerada simbólica. Designa a capital do Reino de Deus, depois da vinda de Jesus Cristo. É um conceito teológico, mais do que um lugar geográfico. Por mais sagrado que seja Jerusalém para as três religiões monoteístas (o Judaísmo, o Cristianismo e o Islão), esta cidade não pode ser a «posse» de nenhuma delas.
Na fúria dos fanáticos sionistas, uma das obsessões na sua guerra contra os árabes, é a destruição da mesquita de Al-Aqsa, um dos locais mais importantes do Islão. A invasão e dessecração da referida mesquita por um bando de fanáticos sionistas, foi um fator para o desencadear da presente guerra. Havia, no entorno da mesquita, forças militares israelitas que não fizeram nada para contrariar os invasores sionistas e defenderem os fiéis muçulmanos agredidos. Esta invasão foi claramente planeada. Eles queriam desencadear uma resposta irada das forças da resistência palestiniana. Isso seria o pretexto para a limpeza étnica definitiva, a Naqba 2.0.
Os sionistas fanáticos e violentos, são objectivamente os piores inimigos de Israel. Ninguém, no Médio-Oriente, ou no vasto mundo muçulmano, está disposto a desculpar, ou atenuar a culpa do Estado de Israel, nem dos governos ocidentais coniventes.
Entrámos em pleno na fase de destruição do sistema capitalista mundial. Nada é linear, mas a acumulação de violência, sobretudo de violência de Estados, apesar e contra as suas próprias declarações de princípios, junto com o condicionamento das massas, com doses de medo e de ódio, cada vez maiores, mostram que a máquina está já em movimento.
Num passado histórico recente, nos anos anteriores às duas Guerras Mundiais, ocorreram guerras ditas regionais, que foram ensaios ou «laboratórios», para as destruições massivas das Guerras Mundiais que se seguiram.
É sempre o mesmo fenómeno, se nos quisermos abstrair das circunstâncias particulares do presente que é o nosso.
Temos a destruição massiva de capital acumulado e de vidas, porque o sistema capitalista atingiu o seu limite em termos de exploração, tanto em extensão geográfica, como em rentabilidade. Isto não isenta de responsabilidade criminal os que promovem as guerras, os massacres, as destruições de vidas.
Paul VALÉRY escrevia em «La Crise de l’esprit»(1919): « Nós, civilizações, sabemos agora que somos mortais». A civilização é um ténue verniz, que estala logo, com a selvajaria do capitalismo globalizado. Nada o pode domar; ele devora os próprios fiéis, os discípulos mais dedicados, na sua louca corrida à destruição.
Quando o capitalismo era jovem, a destruição não conseguia ser universal. A humanidade e as sociedades reconstituiram-se graças à sua energia intrínseca, à sua vontade de viver. Mas, agora, as guerras são incessantes; a sua acumulação faz com que o «clímax», ou seja, a destruição global, apareça como mais e mais provável.
Nenhum dos que presenciaram, em 1939, a invasão alemã da Polónia, podia imaginar que a futura IIª Guerra Mundial acabaria com uma completa destruição de cidades e com crimes em massa contra populações civis indefesas.
Todo o mal foi atribuído aos nazis na Alemanha e aos regimes fascistas, seus aliados. Porém, o mal não foi tão unilateral como a propaganda dos vencedores (a «História») nos quer fazer crer. Os crimes dos vencedores são perdoados, esquecidos, relativizados, mas eles permanecem. São sementes de ódio; tal como os outros sofrimentos, infligidos às populações vítimas do nazismo e do fascismo.
Recordemos que a «banal» violação duma fronteira (da Polónia em 1939), acabou por dar, no final, uma hecatombe nuclear (e um crime contra a humanidade) com muitas centenas de milhares de vítimas civis, em Hiroxima e Nagasaki. Hoje, o arsenal nuclear das diversas potências é um múltiplo, incrivelmente elevado, das bombas nucleares detonadas nas duas cidades japonesas. Não se pode, hoje, ignorar a ameaça duma guerra global, provocando a destruição total da civilização humana. A ONU é impotente, os governos com vontade de obrar pela paz são ignorados pelos governos apostados na guerra.
As imagens terríficas do quadro de Brueghel o Velho, «O Triunfo da Morte», estão muito apropriadas. Quem se debruce sobre as várias partes do quadro e suas diversas cenas, concluirá que Brueghel não quis mostrar «um ato de Deus», mas sim a loucura dos humanos.
Esta obra genial permanece atual, pois vem nos recordar que a morte triunfa, enquanto produto da guerra; que a guerra é o produto dos exércitos e dos poderes; que esta guerra nada tem de transcendente, de vontade divina; mas, que resulta da vontade de poder, de mais e mais poder, dos poderosos.
Pascal Lottaz tem estudado as políticas dos países neutrais. Estudos desta natureza são surpreendentemente escassos, em termos académicos, tendo os países guerreiros recebido muito mais atenção e detalhe. Porém, algumas características dos países neutrais assim como o modo como adquirem ou revocam a sua neutralidade, são particularmente interessantes: Veja o vídeo aqui com o conteúdo de uma conferência que deu há pouco tempo: Neutralidade na Nova Guerra Fria
Ele entrevistou Alex Mercouris (ver vídeo abaixo), que tem feito a crónica diária da guerra na Ucrânia. O seu ponto de vista é abrangente. Tem um conhecimento profundo da história contemporânea, o que lhe permite dar esclarecimentos muito válidos sobre as raízes dos confrontos atuais.
Veja também a primeira parte e terceira parte deste diálogo:
Se eu fosse um profissional de escrita e de política, se estivesse envolvido no jornalismo mediático, estaria a remoer o que poderia vender para o meu público, desde a minha última crónica. O meu ponto de observação, sendo de alguém muito pouco interessado na «agenda» de uns e de outros, é na verdade, o que realmente me interessa no tempo transcorrido entre a última crónica (a nº XVII) e a de hoje.
Primeiro, quero dizer-vos que não irei falar do golpe de Prighozin e de Wagner, por uma razão muito simples; estou farto de desinformação, de uns e de outros, não creio que nada de realmente novo possa ser dito sobre o ocorrido, pelo menos nos tempos mais próximos, até porque os arquivos (em geral, só abertos aos historiadores, passados 50 anos...) poderão fazer deitar por terra as versões de uns e de outros, e até mesmo dos que não estejam em nenhum campo. Dito isto, quero deixar claro que lamento o derrame de sangue ocorrido, a morte de aviadores russos; para eles e suas famílias é uma tragédia: Ainda por cima, sem-sentido.
Olhar o Mundo, como gostaria que isso fosse possível, mas de longe, de muito longe; não no tempo, mas - pelo menos - no espaço!
Há quem diga que a História se repete, há quem atribua essa repetição à incapacidade de jovens gerações «se lembrarem» de eventos ocorridos antes delas serem adultas, ou mesmo de terem nascido. O estudo da História é levado a cabo com uma superficialidade enorme, mesmo entre muitos dos indivíduos que se dizem «cultivados». E, até os que se dignam debruçar sobre a História do Mundo, aprendendo o que ocorreu umas décadas antes de terem nascido, é quase certo que ingiram versões de História fabricadas para confortar esta ou aquela tese. Sabemos que não existe nenhum historiador, no presente ou passado, que não seja (... que não fosse) tendencioso. Todos têm a sua ideologia, todos interpretam os acontecimentos de acordo com os seus credos respetivos. Não posso atirar-lhes a pedra! Pois eu também vejo o presente e o passado de acordo com as minhas convicções e simpatias, ou seja, com subjetivismo.
No presente, eu seria um pouco como o herói de Stendhal, Fabrice (do romance «La Chartreuse de Parme»), no meio da confusão da batalha de Waterloo:
Vê umas tropas a avançar, depois uma carga de cavalaria, soldados mortos e feridos por estilhaços de balas de canhões, um grande alarido... Mas, ele está tão perto do que se passa, que não consegue perceber nada. Nem quem está a perder, ou a ganhar; nem a lógica dos movimentos de uns e de outros. Nem as estranhas ordens gritadas no meio da confusão... Tudo lhe parece um enorme caos, que efetivamente terá sido. É sempre assim, para quem está metido no meio de uma batalha.
O fresco magnífico de Victor Hugo, sobre a mesma batalha, inserido na sua obra-prima («Les Misérables»), é muito diferente. Ele descreve em pormenor a carga da cavalaria pesada francesa, que se desenvolve colina acima, encontrando um inferno de metralha britânica pela frente.
É, sem dúvida, um estilo épico, mas de certeza que não foi como tal, que o viveram ou sentiram os protagonistas do acontecimento (do lado napoleónico, ou britânico).
Muito mais próxima da realidade é a descrição da batalha da Moskva, ou de Borodino, em 1812, entre «La Grande Armée», composta por tropas de toda a Europa ocidental e central e o exército russo, feita por Leão Tolstoi
no romance «Guerra e Paz», escrito cerca de meio-século depois da referida batalha.
De qualquer maneira, o elemento épico dum combate, seja uma escaramuça ou uma batalha decisiva, está completamente ausente, na realidade: É a posteridade que elimina os casos que não satisfaçam os padrões, que não se coadunem com a «coragem» e o «heroísmo», do lado que se pretende glorificar. Será surpreendente encontrar um escritor de uma dada nação, que faça a apologia do comportamento de militares da nação inimiga. Em geral, as cenas atrozes e reprováveis, são tidas como da responsabilidade do campo que mais se detesta.
Os pacifistas verdadeiros, que não estão em nenhum dos campos, são considerados «traidores» ou «cobardes», por ambos os lados. Ficam sujeitos a levar um tiro na nuca, ou algo assim, pois estão «fora do quadro»; são uma «mancha» na pintura; quanto muito, serão «homenageados» depois de mortos mas, seu exemplo de retidão moral, de coerência e humanismo, não será cultivado pelas gerações vindouras.
Por estas razões, uma guerra, seja ela qual for, é sempre um recuo civilizacional. Não somente para as gerações que nela participam; também para a descendência de ambos os lados. Os vencedores, segregam um nacionalismo «otimista» e os vencidos um nacionalismo «pessimista».
Por isso, um ciclo de guerra recomeça, após cerca de uma centena de anos: Os horrores da guerra de 1914-18, já não são percetíveis às gerações que nasceram por volta de 2000.
Os Estados ergueram monumentos em memória dos soldados caídos nesta guerra chamada «A Grande Guerra», para os enterrar uma segunda vez, mais fundo ainda, no esquecimento. Os livros de história preocupam-se em fornecer causas económicas, aspetos ideológicos ou de geoestratégia, que permitam atribuir os motivos de tudo o que se passou. Mas, apenas alguns livros, romances quase esquecidos, detalham os horrores da tal «guerra para acabar com todas as guerras».
E agora, temos os bisnetos dos combatentes da Iª Guerra mundial, a deixarem arrastar-se pelo «fervor patriótico», ou pelo «terror do inimigo», para matar e morrer, como se isso fosse o maior e mais nobre dever. Como se as suas famílias devessem ficar eternamente gratas pelo seu sacrifício inútil! Todos os ditadores, seja qual for a sua tendência, gostam da guerra: ela permite forçar a «união sagrada» em torno dos regimes. Estes, supostamente, seriam a barreira para a «barbárie» (sempre a do outro).
Francamente, isto é realmente estúpido, primário e criminoso, ao ponto de despertar em mim um desejo de não ter nada que ver, de não querer saber de nada, de me retirar física e mentalmente para um refúgio onde possa ilusoriamente desfrutar de paz da alma. Mas, este desejo é contrariado pelo meu entendimento de que as pessoas mais sacrificadas são, quase sempre, as que menos responsabilidades têm no conflito. De que os poderosos - de um e do outro lado - estão a jogar as vidas dos seus soldados e civis, para engrandecer o seu nome e o seu regime... Não há os bons e os maus; há os poderosos e os humildes. Estes últimos, estão destinados a serem triturados sem piedade, para justificar sonhos megalómanos, seja de quem for.
Não existe «causa justa» numa guerra: Ou melhor; a única causa que se deve considerar humanamente justa é a que defende o cessar-fogo imediato, a procura de uma resolução pacífica para o conflito.
O que mantém uma guerra, embora reconhecida por todos como tragédia, é que as pessoas foram doutrinadas a considerá-la «inevitável, por causa de X» (X= nome de Chefe-de-Estado e da Nação inimigos). É um truque muito velho, mas que funciona; e continua a funcionar, porque as pessoas preferem continuar dentro do rebanho, em vez de mostrarem independência, de terem a coragem de dizer «não!».
Não me compete dizer o que os outros têm de pensar ou fazer. Mas gostaria de ver pessoas de elevada estatura intelectual e moral, erguerem-se e denunciarem a barbárie.
Voltando à Primeira Guerra Mundial, creio que a censura e o fanatismo xenófobo (em todos os países beligerantes), não conseguiram impedir que vozes de vários quadrantes políticos e ideológicos se pronunciassem, falassem contra a corrente: essas personalidades, terão sido mais tarde homenageadas em vida, ou depois de falecerem, por aqueles mesmos que os ignoraram ou insultaram, anos antes.
Desculpem, mas o que saiu nesta prosa não é verdadeiramente o que deveria ser, ou seja, um relato do que se passou. Os meus leitores me desculpem. Eu realmente disse o que - a meu ver - não deveria ter acontecido, mas acontece e aquilo que eu gostaria de ver, mas que não vejo. Por este motivo, decidi chamá-la «UMA NÃO-CRÓNICA»
Letra de Conrad Ferdinand Meyer (1825-1898), escritor e poeta suíço. Música de Arnold Schönberg "Friede auf Erden, op. 13", composto em 1907.
Quando os pastores abandonaram seus rebanhos E trouxeram a mensagem do anjo Atravessando a porta baixa Para a mãe e a criança, As gentes do céu continuavam Cantando sem parar no firmamento E o céu continuava vibrando: « Paz, paz sobre a Terra ! »
Desde que os anjos lhe aconselharam, Ó, quantas ações sangrentas A disputa por esse cavalo selvagem revestido duma couraça, se realizaram ! Em quantas noites de Natal O coro dos espíritos aflitos cantou Implorando premente, num gemido: « Paz, paz sobre a Terra ! »
No entanto, existe uma fé eterna
Segundo a qual o fraco não será para sempre vítima Do gesto mortífero atrevido A cada vez: Um pouco como a justiça Vivendo e trabalhando na morte e no horror, E um reino que se irá construir Que procura a paz sobre a Terra.
Pouco a pouco vai tomando forma A sua carga sagrada Forjando armas sem perigo As espadas de chamas para o Direito E uma raça esplêndida Irá florescer com filhos poderosos Cujos sonoros clarins anunciarão : « Paz, paz sobre a Terra ! »