Georges Brassens... e muitos outros. As «colheitas dos anos'60» de grandes cantores-autores ... faz-me pensar que foram, na criação artística, na cultura, os protagonistas da época de ouro...
«Les Passantes»
Je veux dédier ce poème À toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine Qu'un destin différent entraîne Et qu'on ne retrouve jamais
À celle qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on en demeure épanoui
À la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré la main
À celles qui sont déjà prises Et qui, vivant des heures grises Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie Laissé voir la mélancolie D'un avenir désespérant
Chères images aperçues Espérances d'un jour déçues Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne Il est rare qu'on se souvienne Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie On songe avec un peu d'envie À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre Aux cœurs qui doivent vous attendre Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude Tout en peuplant sa solitude Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes De toutes ces belles passantes Que l'on n'a pas su retenir
Paul Verlaine (1844 -1896) tem sido considerado um dos chefes de fila do movimento Simbolista.
Tal era a sua potência poética que - apesar da sua «má vida» e dos amores proibidos com Artur Rimbaud - o elegeram o «Príncipe dos Poetas», do Parnasso Contemporâneo.
A sua arte é talvez a forma mais acabada de síntese entre o clássico e o moderno.
Quando nos debruçamos sobre a sua obra, valorizando os aspetos estéticos, ficamos extasiados pela musicalidade, subtileza e pela utilização de audácias de estilo que seriam lembradas pelos seus sucessores.
Afinal de contas, é certo que ele seja o Príncipe: Porque, que mais pode uma alma literária desejar para sua posteridade, do que ser admirada, plagiada, estudada, posta em música e isto, em sucessivas gerações!?
A peça Clair de Lune (Luar) de Debussy, integrada na suite «Bergamasque», não sendo um «poema musicado» é uma peça que banha na atmosfera simbolista e possui óbvias referências à poesia de Verlaine. Não apenas o nome «Clair de Lune» é idêntico a um dos poemas da recolha das «Fêtes Galantes» mas, no poema de Verlaine, este menciona «masques et bergamasques»: Trata-se de uma ironia saborosa, pois «masques» (máscaras) estão unidas, pela rima interna, com «bergamasque» a dança renascentista, originária de Bergamo, Itália.
Estou convencido que Debussy escolheu este título da suite «Bergamasque», como forma de homenagear o poeta simbolista.
02 Les Trompettes De La Renommée
03 Brave Margot
04 La Mauvaise réputation
05 Le parapluie
06 Le petit Cheval
07 Le Gorille
08 J'ai rendez-vous avec vous
09 Les amoureux des bancs publics
10 Pauvre Martin
11 Il n'y a pas d'amour heureux
12 Auprès de mon Arbre
13 Le Pornographe
14 Le vieux Léon
15 Marquise
16 Les copains d'abord
17 Les sabots D'Hélène
18 Chanson pour l'auvergnat
19 La Prière
20 Gastibelza
21 La mauvais herbe
22 Une jolie fleur
23 Je suis un voyou
24 Putain de toi
Há tantas canções do imortal Georges Brassens que poderiam figurar aqui! Eu escolhi duas, das que me agradam mais, pessoalmente, pelas suas qualidades poéticas e musicais.
Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse, ce bateau Qu'on se le dise au fond des ports Dise au fond des ports Il naviguait en pèr' peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord
Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la litterature N'en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sort Son capitaine et ses mat'lots N'étaient pas des enfants d'salauds Mais des amis franco de port Des copains d'abord
C'était pas des amis de luxe Des petits Castor et Pollux Des gens de Sodome et Gomorrhe Sodome et Gomorrhe C'était pas des amis choisis Par Montaigne et La Boetie Sur le ventre ils se tapaient fort Les copains d'abord
C'était pas des anges non plus L'Évangile, ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors Tout's voil's dehors Jean, Pierre, Paul et compagnie C'était leur seule litanie Leur Credo, leur Confiteor Aux copains d'abord
Au moindre coup de Trafalgar C'est l'amitié qui prenait l'quart C'est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nord Et quand ils étaient en détresse Qu'leurs bras lançaient des S.O.S. On aurait dit les sémaphores Les copains d'abord
Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entre eux manquait a bord C'est qu'il était mort Oui, mais jamais, au grand jamais Son trou dans l'eau n'se refermait Cent ans après, coquin de sort Il manquait encore
Des bateaux j'en ai pris beaucoup Mais le seul qu'ait tenu le coup Qui n'ai jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord
Des bateaux j'en ai pris beaucoup Mais le seul qu'ait tenu le coup Qui n'ai jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord
La femme qui possède tout en elle Pour donner le goût des fêtes charnelles, La femme qui suscite en nous tant de passion brutale, La femme est avant tout sentimentale. Main dans la main les longues promenades, Les fleurs, les billets doux, les sérénades, Les crimes, les foli’s que pour ses beaux yeux l'on commet La transportent, mais... Refrain : Quatre-vingt-quinze fois sur cent, La femme s'emmerde en baisant. Qu'elle le taise ou le confesse C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses.
Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus. A l'heure de l'oeuvre de chair Elle est souvent triste, peuchèr’ ! S'il n'entend le coeur qui bat, Le corps non plus ne bronche pas.
Sauf quand elle aime un homme avec tendresse, Toujours sensible alors à ses caresses, Toujours bien disposé’, toujours encline à s'émouvoir, Ell’ s'emmerd' sans s'en apercevoir. Ou quand elle a des besoins tyranniques, Qu'elle souffre de nymphomani’ chronique, C'est ell' qui fait alors passer à ses adorateurs De fichus quarts d'heure.
Quatre-vingt-quinze fois sur cent,
La femme s'emmerde en baisant. Qu'elle le taise ou le confesse C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses. Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus. A l'heure de l'oeuvre de chair Elle est souvent triste, peuchèr’ ! S'il n'entend le coeur qui bat, Le corps non plus ne bronche pas.
Les "encore", les "c'est bon", les "continue" Qu'ell' cri’ pour simuler qu'ell' monte aux nues, C'est pure charité, les soupirs des anges ne sont En général que de pieux mensonges. C'est à seule fin que son partenaire
Se croie un amant extraordinaire,
Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus Ne soit pas déçu.
Quatre-vingt-quinze fois sur cent, La femme s'emmerde en baisant. Qu'elle le taise ou le confesse C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses. Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus. A l'heure de l'oeuvre de chair Elle est souvent triste, peuchèr’ ! S'il n'entend le coeur qui bat, Le corps non plus ne bronche pas.
J'entends aller bon train les commentaires De ceux qui font des châteaux à Cythère : "C'est parce que tu n'es qu'un malhabile, un maladroit, Qu'elle conserve toujours son sang-froid." Peut-être, mais si les assauts vous pèsent De ces petits m'as-tu-vu-quand-je-baise, Mesdam’s, en vous laissant manger le plaisir sur le dos, Chantez in petto...
Quatre-vingt-quinze fois sur cent, La femme s'emmerde en baisant. Qu'elle le taise ou le confesse C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses. Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus. A l'heure de l'oeuvre de chair
Elle est souvent triste, peuchèr’ ! S'il n'entend le coeur qui bat, Le corps non plus ne bronche pas.