Georges Brassens... e muitos outros. As «colheitas dos anos'60» de grandes cantores-autores ... faz-me pensar que foram, na criação artística, na cultura, os protagonistas da época de ouro...
«Les Passantes»
Je veux dédier ce poèmeÀ toutes les femmes qu'on aimePendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peineQu'un destin différent entraîneEt qu'on ne retrouve jamais
À celle qu'on voit apparaîtreUne seconde à sa fenêtreEt qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouetteEst si gracieuse et fluetteQu'on en demeure épanoui
À la compagne de voyageDont les yeux, charmant paysageFont paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendreEt qu'on laisse pourtant descendreSans avoir effleuré la main
À celles qui sont déjà prisesEt qui, vivant des heures grisesPrès d'un être trop différent
Vous ont, inutile folieLaissé voir la mélancolieD'un avenir désespérant
Chères images aperçuesEspérances d'un jour déçuesVous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienneIl est rare qu'on se souvienneDes épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vieOn songe avec un peu d'envieÀ tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendreAux cœurs qui doivent vous attendreAux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitudeTout en peuplant sa solitudeDes fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentesDe toutes ces belles passantesQue l'on n'a pas su retenir
1 comentário:
Outra notável composição é «L' Oncle Archibald»:
O vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes
En courant sus à un voleur
Qui venait de lui chiper l'heure
A sa montre
Oncle Archibald, coquin de sort!
Fit, de Sa Majesté la Mort
La rencontre
Telle une femme de petite vertu
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu'il n'est décent
Son suaire
Oncle Archibald, d'un ton gouailleur
Lui dit: " Va-t'en faire pendre ailleurs
Ton squelette
Fi! Des femelles décharnees!
Vive les belles un tantinet
Rondelettes!"
Lors, montant sur ses grands chevaux
La Mort brandit la longue faux
D'agronome
Qu'elle serrait dans son linceul
Et faucha d'un seul coup, d'un seul
Le bonhomme
Comme il n'avait pas l'air content
Elle lui dit: " Ça fait longtemps
Que je t'aime
Et notre hymen à tous les deux
Etait prévu depuis le jour de
Ton baptême
"Si tu te couches dans mes bras
Alors la vie te semblera
Plus facile
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des hommes et des
Imbéciles
"Nul n'y contestera tes droits
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envi' te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue!"
"Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours
Plus jamais tu n'auras à cour-
Ber la tête"
Et mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas
Si féroce
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous
Les voilà partis je n' sais où
Faire leurs noces
O vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes
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