Uma poderosa canção, pacifista e optimista, de Jacques Brel*.
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Letra /Paroles:
Quand on n'a que l'amour
À s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on n'a que l'amour,
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie,
Chaque heure et chaque jour.
Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n'a que l'amour
Pour habiller le matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
À offrir en prière
Pour les maux de la terre,
En simple troubadour
À offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors, sans avoir rien
Que la force d'aimer,
Nous aurons dans nos mains,
Amis, le monde entier
Composição: Jacques Brel.
«Jacques Brel, considéré comme un des Grands de la chanson française et qui pourtant était intarissable dans ses interviews sur ce qu’il appelait sa « belgitude ». Nombre de ses chansons, et non des moindres, évoquent son pays natal sous un angle particulièrement pictural : Les Flamandes [1959], Marieke [1961], Le Plat pays [1962], Il neige sur Liège [1963], Bruxelles [1962], L’Éclusier [1968], L’Ostendaise [1968]… Il lui arrive même d’embarquer l’auditeur français dans les problématiques politiques spécifiquement belges, comme ses retentissants coups de gueule contre les ultra-nationalistes flamands : La la la [1967] ou Les F… [1977].
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Un de ses biographes relève avec justesse que la Flandre est son « obsession poétique » et que « la Belgique habite Brel infiniment plus qu’il n’a habité en Belgique ». Ecoutons-le parler de la genèse des Flamandes en ethnologue de son enfance :
- 25 Emission Neuf millions, Radio-Télévision Belge, 17/07/1960 ; citée par Todd, Olivier, ibid., p. 18 (...)
Je suis nettement d’origine flandrienne, et c’est pour ça que j’ai pris ce sujet-là plutôt que les Wallonnes ou les Normandes, ou les Bretonnes […]. J’ai une vision peut-être fausse. Je vois les Flamandes bruegeliennes, assez rebondissantes. Peut-être parce que dans ma famille, en Flandre, toutes les femmes que j’ai connues, quand j’étais gosse, étaient assez fortes […]. En plus de ça, il y avait une image qui m’avait fortement frappé quand j’étais gamin : c’est qu’aux enterrements, là-bas, tout le monde danse. Alors j’ai replacé ça dans la chanson.
»