Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles, Et l'on entend à peine leurs paroles. Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux spectres ont évoqué le passé. - Te souvient-il de notre extase ancienne? - Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne? - Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom? Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non. Ah ! les beaux jours de bonheur indicible Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible. - Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir ! - L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. Tels ils marchaient dans les avoines folles, Et la nuit seule entendit leurs paroles. Verlaine Les fêtes galantes
Não existem fronteiras para o passado
Somente as que colocamos no nosso coração
A música vem-nos banhar
com sua atmosfera d'encantamento d' eras passadas,
d' ondas vibrantes, ecos d' épocas doiradas,
magia da infância, p'ra sempre abandonada...
A minha voz fica embargada
com o sentido profundo da melodia unida às palavras
entretecidas do poema em nostálgica e sábia meditação.
Serei náufrago do passado por opção,
deliberadamente, no presente de banal e infinita chateza...
prefiro os espectros dum revisitado passado
que nunca se foi, junto a vultos cimeiros da Arte.
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