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segunda-feira, 13 de janeiro de 2025

Segundas-f. musicais, nº26 : BRASSENS (1921 -1981) E OS ANOS SESSENTA

Georges Brassens... e muitos outros. As «colheitas dos anos'60» de grandes cantores-autores ... faz-me pensar que foram, na criação artística, na cultura, os protagonistas da época de ouro... 

                             «Les Passantes»

Je veux dédier ce poèmeÀ toutes les femmes qu'on aimePendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peineQu'un destin différent entraîneEt qu'on ne retrouve jamais
À celle qu'on voit apparaîtreUne seconde à sa fenêtreEt qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouetteEst si gracieuse et fluetteQu'on en demeure épanoui
À la compagne de voyageDont les yeux, charmant paysageFont paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendreEt qu'on laisse pourtant descendreSans avoir effleuré la main
À celles qui sont déjà prisesEt qui, vivant des heures grisesPrès d'un être trop différent
Vous ont, inutile folieLaissé voir la mélancolieD'un avenir désespérant
Chères images aperçuesEspérances d'un jour déçuesVous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienneIl est rare qu'on se souvienneDes épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vieOn songe avec un peu d'envieÀ tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendreAux cœurs qui doivent vous attendreAux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitudeTout en peuplant sa solitudeDes fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentesDe toutes ces belles passantesQue l'on n'a pas su retenir

Consultar a playlist, onde reuni algumas 

das obras do maior trovador do século XX:




                      PLAYLIST «BRASSENS»


1 comentário:

  1. Outra notável composição é «L' Oncle Archibald»:

    O vous, les arracheurs de dents
    Tous les cafards, les charlatans
    Les prophètes
    Comptez plus sur oncle Archibald
    Pour payer les violons du bal
    A vos fêtes
    En courant sus à un voleur
    Qui venait de lui chiper l'heure
    A sa montre
    Oncle Archibald, coquin de sort!
    Fit, de Sa Majesté la Mort
    La rencontre
    Telle une femme de petite vertu
    Elle arpentait le trottoir du
    Cimetière
    Aguichant les hommes en troussant
    Un peu plus haut qu'il n'est décent
    Son suaire
    Oncle Archibald, d'un ton gouailleur
    Lui dit: " Va-t'en faire pendre ailleurs
    Ton squelette
    Fi! Des femelles décharnees!
    Vive les belles un tantinet
    Rondelettes!"
    Lors, montant sur ses grands chevaux
    La Mort brandit la longue faux
    D'agronome
    Qu'elle serrait dans son linceul
    Et faucha d'un seul coup, d'un seul
    Le bonhomme
    Comme il n'avait pas l'air content
    Elle lui dit: " Ça fait longtemps
    Que je t'aime
    Et notre hymen à tous les deux
    Etait prévu depuis le jour de
    Ton baptême
    "Si tu te couches dans mes bras
    Alors la vie te semblera
    Plus facile
    Tu y seras hors de portée
    Des chiens, des loups, des hommes et des
    Imbéciles
    "Nul n'y contestera tes droits
    Tu pourras crier "Vive le roi!"
    Sans intrigue
    Si l'envi' te prend de changer
    Tu pourras crier sans danger
    "Vive la Ligue!"
    "Ton temps de dupe est révolu
    Personne ne se paiera plus
    Sur ta bête
    Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours
    Plus jamais tu n'auras à cour-
    Ber la tête"
    Et mon oncle emboîta le pas
    De la belle, qui ne semblait pas
    Si féroce
    Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous
    Les voilà partis je n' sais où
    Faire leurs noces
    O vous, les arracheurs de dents
    Tous les cafards, les charlatans
    Les prophètes
    Comptez plus sur oncle Archibald
    Pour payer les violons du bal
    A vos fêtes

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