From Comment section in https://www.moonofalabama.org/2024/03/deterrence-by-savagery.html#more

The savagery is a losing card. By playing it the US and the West are undercutting every ideological, normative and institutional modality of legitimacy and influence. It is a sign that they couldn't even win militarily, as Hamas, Ansarallah and Hezbollah have won by surviving and waging strategies of denial and guerilla warfare. Israeli objectives have not been realized, and the US looks more isolated and extreme than ever. It won't be forgotten and there are now alternatives.
Mostrar mensagens com a etiqueta poésie. Mostrar todas as mensagens
Mostrar mensagens com a etiqueta poésie. Mostrar todas as mensagens

terça-feira, 28 de fevereiro de 2017

POÉSIE: DANS LA CHALEUR PROFONDE...(*)


Dans la chaleur profonde de ses cheveux j’ai trouvé
Un parfum si doux que l’âme en pâlit
Une brise aux senteurs d’Océan, vagues roulant sur les rochers
Un nid de duvet enfoui dans la mémoire d’un jour d’Automne
 Un ruisseau scintillant aux poissons mystérieux sous le sable
Une lampe à huile tremblotante dans une cabane de pécheurs
Un hurlement de cerf à l’hallali
Un brouillard collant comme suie sur les murs des usines
Une grande flambée d’herbes sauvages crépitant dans le noir
Un chant lointain d’oiseau dont le nom réveillerait les prédateurs
Une cuiller tournant, tournant, lente, autour d’une soupe froide
Un grand pin tout raide après l’incendie
Une petite pluie qui vous rafraîchit le visage
Un campement de tsiganes dans une nuit d’Andalousie
Un reflet de mer, coupé du blanc espoir d’une voile
Un refuge de montagne à demi sousterré par la neige
Un crépuscule mourant sous les rayons de Lune

(*extrait du recueil en français - «Le râtelier somnanbule» 1984)

domingo, 29 de janeiro de 2017

MON CIEL (DU RECUEIL «À VOIX HAUTE», 1977)

MON CIEL


 Soir et matin
      
 Parcheminé d’oiseaux
  
       Immense rivage bleu

               Augure chatoyant

                      Rimes d’écume


                             Écrin percé d’étoiles

sexta-feira, 29 de julho de 2016

Mais...(+ Léo Ferré chante Baudelaire)

                                        MAIS ...


NB: Ce poème, de 1985, donne son nom à un recueuil inédit de poésie écrite à la même époque, en langue française. Le poème «Mon Pays» (déjà publié dans ce blog) est aussi dans le même recueuil.


Y aurait-il ...
                      des paroles sans voix
                      des idées sans chemin
                      des voitures sans routes
                      des visages sans mains
                      des oiseaux sans plumage
                      des maîtres sans chevaux
                      des paquebots sans équipage
                      des ombres sans teint
                      des traîtres sans servage
                      des semences sans fruits
                      des sentiers sans villages
                      des hommes sans cerveau
                      des maîtresses sans corsages
                      des soupes sans pain
                      des bergers sans troupeaux
                      des fenêtres sans nuages
                      des portes sans maisons
                      des prairies sans corbeaux
                      des yeux sans mirages
                      des festins sans passions
                      des glaces sans couteaux
                      des pays sans esclavage
                      des empires sans nations
                      des couleurs sans drapeaux
                      des domaines sans partages
                      des vignes sans tonneaux

                              …



Disque 1

Disque 2




sábado, 9 de julho de 2016

CHANSON FRANÇAISE

CHANSON FRANÇAISE: en Poésie, je suis toujours chez moi!



Je serai toujours culturellement français, j'ai un

 rapport d'amour avec cette langue langoureuse,

 sensuelle, subtile, féminine... Pessoa disait que

 «Ma Patrie est la Langue Portugaise», 

lui, qui était aussi de culture British...

  Qu'est que je dirai de ma langue maternelle,

 autant que le portugais?

J'ai - depuis longtemps - pensé qu'une «patrie»

 ce n'est pas une veste qui sied à un esprit libre... 

cependant...

                

...en poésie, je suis toujours chez moi... 



Poème inédit de Manuel Banet, extrait de

«Mais...» (1983)
  

MON PAYS (CHANSON)*

Dans mon pays,
                          il y a des gens

Au visage serein

Qui vous prennent par la main

Avant que l’on sombre dans l’ennui …



Dans mon pays,
                           il y a des maisons

 Qui n’ont ni poutres ni chevron

Mais où l’on trouve du pain

Et une place à deux pour la nuit …



Dans mon pays,
                          il y a des trains

      Gonflés de larmes et d’illusions

      Sans doute il y aura des déceptions

      Car le bonheur est un train qui fuit …



      Dans mon pays,
                                il y a des bateaux

      Avec en proue des mots d’amour

      De femme, d’espoir sans défaut

      Mais qui ne reviennent pas toujours …



      Dans mon pays,    
                                 il y a une terre

      Pauvre – du granit et de la chaux –

      Mais c’est le mien, c’est bien mon lot

      Et je veux que l’on m’y enterre …