O Irão agiu com medida e prudência para não desencadear o alastramento da guerra no Médio-Oriente, na sua retaliação, face ao crime de guerra israelita de bombardear instalações consulares iranianas em Damasco. Mas, ao mesmo tempo, deixou uma mensagem muito clara aos sionistas e a todos os inimigos que se atrevam a agredi-lo: - O Irão tem meios para causar muito mais danos do que causou agora. Somente danificou pistas de duas bases militares aéreas israelitas, mas tem capacidade técnica para atingir outros alvos, muito mais importantes, em Israel. Não foi uma vingança, efetuarem este ataque de aviso; os iranianos colocam-se num plano de superioridade militar e moral, face aos israelitas. https://www.moonofalabama.org/2024/04/iranian-missiles-hit-israel.html#more
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terça-feira, 5 de fevereiro de 2019

«LA BRUTE (A BESTA)» - ARTIGO DE MICHEL ONFRAY

                     


“Je suis le fruit d’une forme de brutalité de l’Histoire.” Macron, le 13 février 2018, devant la presse présidentielle.
Certes, l’État définit bien ce Moloch qui dispose du monopole de la violence légale: mais pour quoi faire? Sauf irénisme radical, la nature humaine étant ce qu’elle est, il n’est en effet pas question d’imaginer un monde dans lequel on n’aurait plus besoin d’armée ou de police, de tribunaux ou de prisons, de loi et de droit. Si l’on estime qu’un violeur n’est pas un violé, un agresseur un agressé, un voleur un volé, un pilleur un pillé, un frappeur un frappé, il faut bien qu’une série de mécaniques sociales permette d’appréhender le violeur, l’agresseur, le volé, le frappeur afin de le déférer aux tribunaux qui jugent des faits en regard de la loi et du droit, et envoient la personne jugée coupable purger sa peine au nom de la réparation du violé, de l’agressé, du volé, du pillé, du frappé, mais aussi dans la perspective de protéger d’autres citoyens de la dangerosité de ces délinquants. Qu’il existe des circonstances aggravantes ou atténuantes, que chacun, quel que soit ce qu’on lui reproche, ait droit à la défense, puis à la réparation une fois la peine accomplie, tout cela est acquis.
La violence légale suppose qu’elle puisse être utilisée afin de maintenir la légalité -ce devrait être une lapalissade… Or, quand, mi-septembre 2018, les gilets-jaunes font savoir, au début de leur colère, que leur pouvoir d’achat ne leur permettra pas de payer des taxes supplémentaires que le pouvoir inflige en augmentant le prix des carburants à la pompe, ils ne mettent pas en péril la démocratie et la République puisqu’ils en appellent aux articles 13 et 14 de la Déclaration des droits de l’homme et, ne l’oublions pas, du citoyen. Par leur mouvement, ils revendiquent l’un de ces droits que ce texte majeur leur accorde. Je l’ai déjà signalé, mais rappelons en effet que l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme dit ceci: “Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses de l’administration, une contribution commune est indispensable; elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.” Et l’article suivant, ceci: “Les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.” Les gilets-jaunes n’ont pas refusé l’impôt, comme la propagande médiatique le rabâche depuis des semaines afin de les assimiler aux populismes fascisants, mais ils font juste savoir qu’ils n’ont plus financièrement les moyens de les payer! D’un point de vue gouvernemental, une réponse appropriée aurait permis d’étouffer la colère dans l’œuf. Au lieu de cela, la riposte a été tout de suite belliqueuse: c’est l’origine de la violence.
Ce bellicisme a pris la forme que l’on sait: des éléments de langage du pouvoir macronien ont été fournis puis abondamment relayés par les “élites”: le mouvement des gilets-jaunes était une jacquerie d’extrême-droite, une revendication populiste qui sentait sa chemise brune, un mouvement qui puait le “facho”. BHL le fit savoir illico en même temps que… Mélenchon et Clémentine Autain, Coquerel et la CGT qui rejoignaient ainsi dans leur concert populicide tous les éditorialistes de la presse maastrichtienne.
Macron n’est pas bien malin, car Pompidou mit fin à Mai 68 avec un cynisme qui aurait pu l’inspirer: deux inconnus à l’époque, il s’agit d’Henri Krasucki de la CGT, donc du PCF, et Jacques Chirac, alors secrétaire d’Etat à l’emploi auprès du ministre des Affaires sociales, se rencontrent dans le cabinet d’un avocat communiste. Chirac dira qu’il s’agissait d’une chambre de bonne et prétendra qu’il s’y était rendu armé… Il y aura plusieurs réunions avant qu’officiellement le sécrétaire général de la CGT, Georges Séguy, et les autres syndicats ne rencontrent Chirac et… Balladur, alors conseiller de Chirac, pour préparer ce qui deviendra les Accords de Grenelle. La négociation a grandement payé: hausse des salaires spectaculaires, augmentation du SMIC sans précédant, réduction de la durée hebdomadaire du temps de travail, élargissement du droit syndical, coup de pouce aux allocations familiales, augmentation de la prestation offerte aux personnes âgées, paiement des journées de grève, baisse du ticket modérateur de la sécu. La CGT revient auprès de sa base avec ces propositions: les ouvriers refusent; les accords signés unilatéralement par le pouvoir sont tout de même appliqués -déjà la collusion des pouvoirs gouvernementaux et syndicaux, les fameux corps intermédiaires. Le travail reprend quelques jours plus tard. Le pouvoir joue sur l’inflation: deux ou trois ans après, les avantages consentis disparaissent avec l’augmentation du coût de la vie. Exit Mai 68! Leçon de cynisme politique, mais également leçon sur le cynisme de ce qu’il est donc convenu d’appeler les corps intermédiaires: le pouvoir néo-gaulliste et le pouvoir néo-communiste se séparaient moins sur leurs options politiques qu’ils ne se rassemblaient sur ce fromage qu’est toujours la représentation qui permet de laisser croire au peuple qu’on travaille pour lui alors qu’on œuvre bien souvent à ses dépens pour sa seule boutique.
Revenons aux gilets-jaunes: Macron fait annoncer par son premier ministre un moratoire sur le prix de l’essence début décembre. Mais un moratoire est la formule qui permet de reculer pour mieux sauter -en l’occurrence: sauter par-dessus les élections européennes pour lesquelles, chacun l’a désormais bien compris, le président de la République est en campagne. C’est la raison pour laquelle il instrumentalise la crise des gilets-jaunes pour son propre compte et celui du camp maastrichtien. Il n’y a pas d’autres raisons à son Grand Débat national puisqu’il a bien pris soin d’en donner la règle du jeu dès le départ: on parle -enfin: il parle-, mais pas question de changer de cap. Pourquoi donc parler? A quoi bon? Pour quoi faire?
Après l’annonce d’un moratoire pour signifier qu’on accorde un délai avant d’actionner tout de même la guillotine, première violence symbolique, il y a eu l’assimilation par le président de la République des gilets-jaunes à “une foule haineuse” constituée d’antisémites, d’homophobes, de racistes lors des vœux de 2019, ce fut la deuxième violence symbolique. Elle a été suivie par une troisième avec cette annonce de LA solution avec un Grand Débat national doublé du refus d’un changement de cap. D’autres violences sont depuis régulièrement infligées. Ainsi avec cette série de gifles distribuées au grès de ses apparitions publiques: une quatrième à la galette des rois quand le prince fait savoir que tous les Français n’ont pas le goût de l’effort en laissant entendre que c’est le cas des gilets-jaunes (11 janvier 2019); une cinquième lors d’un meeting présenté comme un débat, quand il affirme, que, parmi certains qui touchent les minimas sociaux, “il y en a qui déconnent” (15 janvier 2019) en n’ignorant pas que cette catégorie sociologique est surreprésentée chez les gilets-jaunes; une sixième en faisant savoir de façon quelque peu méprisante, toujours lors d’un de ces meetings de campagne maastrichtien, que “la vraie réforme, elle va avec la contrainte, les enfants! C’est pas open bar. Le bar, c’est le nôtre.” (24 janvier 2019 à Bourg-de-Péage) -la vraie réforme, c’est donc la sienne, pas celle des gilets-jaunes; les “enfants” qu’on toise de façon méprisante, ce sont ces mêmes gilets-jaunes; et la mention du bar, c’est encore aux GJ que l’image s’adresse, on ne peut mieux dire que, pour le chef de l’Etat, les gilets-jaunes sont de faux réformateurs qui pensent comme des enfants assimilés à des piliers de bistrot…
Ces violences symboliques sont copieusement démultipliées par le pouvoir médiatique maastrichtien. On l’a vu. Il s’agit d’assimiler les gilet-jaunes à des gens violents et tout ce qui peut illustrer cette thèse se trouve savamment mis en images et en mots par les médias qui se contentent de relayer les éléments de langage venus de la cellule communication de l’Elysée, de celle de Matignon ou bien encore de celle du ministère de l’Intérieur. Macron est un enfant-roi colérique et intolérant à la frustration, Edouard Philippe un animal à sang froid bien cravaté, propre sur lui et poli, Castaner un gouailleur ayant gardé quelques habitudes de son ancienne fréquentation du milieu marseillais, mais c’est le même discours: les gilets-jaunes sont violents, ils attaquent la République, y compris avec un transpalette moins gros qu’une voiture sans permis, ils mettent en péril la démocratie, ils annoncent une révolution néo-fasciste… BHL prête sa chemise à ces discours. Les éditorialistes pensent comme cette chemise. D’autres “intellectuels” offrent une partie de leur anatomie à cette même chemise.
Cette violence symbolique, dont le bras armé est constitué par les médias du système, se double d’une violence policière. On sait que les mots tuent, mais pour ce faire, il leur faut des acteurs violents: le pouvoir en dispose avec un certain nombre de gens de justice et de gens de la police qui, sachant qu’ils bénéficient d’une couverture venue du ministère de l’Intérieur, donc de Matignon, donc de l’Elysée, donc d’Emmanuel Macron, s’en donnent à cœur joie.
Je me suis retrouvé sur un plateau de télévision avec Jean-Marc Michaud, qui a perdu un œil à cause d’un tir de flash-ball. Il a dit toute sa colère contre le tireur -et je le comprends. C’est le premier mouvement, quand on a été violenté, de vouloir riposter de la même manière. On reçoit un coup, on n’a pas envie d’autre chose que de le rendre au centuple. Le cerveau reptilien fait la loi tant que le cortex n’effectue pas son travail.
Certes, il y a une responsabilité du tireur: mais si ce tireur sait qu’il aura des comptes à rendre à la justice si sa hiérarchie lui reproche de s’être mal comporté en ne respectant pas les procédures -dont celle, majeure, de ne jamais viser la tête…-, alors il se comportera probablement autrement.
Mais, quand on sait pouvoir bénéficier de l’impunité du pouvoir, alors on tire ou on tabasse sans état d’âme et, pour l’avoir constaté par moi-même à Caen, avec certains spectateurs de ces opérations, une jubilation non feinte à cogner, taper, tabasser, projeter violemment au sol, menotter, mais aussi, dans certains cas sur lesquels je me penche ces temps-ci: dénuder et palper…
J’ai déjà dit ailleurs que je supposais que certains policiers noyautaient les casseurs pour nourrir la thèse du pouvoir selon laquelle tous les gilets-jaunes sont violents. Après que j’ai donné cette information, d’aucun parmi les gilets-jaunes m’ont fait savoir par courrier qu’ils en détenaient les preuves. Je reviendrai sur ce sujet le moment venu.
Mais sans se focaliser sur ce cas particulier, il suffit de lire, sous la plume du maire divers droite, donc pas un gauchiste, Xavier Lemoine, une intéressante information. Il affirme dans Le Figaro qu’en tant que maire de Montfermeil, il a constaté que “la police a moins réprimé les émeutes en banlieues en 2005 que les Gilets Jaunes” (29 janvier 2019). Tout est dit.
Le maire constate qu’en 2005 il n’y a eu aucun mort et peu de blessé parmi les émeutiers bien que ces derniers aient choisi la violence comme unique moyen d’expression. Il en donne la raison: la police avait alors choisi une opération de maintien de l’ordre et non, comme Macron, une logique de répression. Or, maintenir l’ordre n’est pas réprimer. Ce sont deux choix politiques extrêmement différents idéologiquement, politiquement, stratégiquement, tactiquement -et aussi moralement. Emmanuel Macron a sciemment choisi de réprimer et non pas de maintenir l’ordre. Le chef de l’Etat n’a donc pas voulu contenir les violences revendicatives mais déchaîner les violences d’Etat. C’est à dessein.
Xavier Lemoine constate que le choix du maintien de l’ordre vise, comme les mots l’indiquent, à chercher avant tout à maintenir l’ordre, donc à éviter le désordre. J’y reviens: on ne me fera pas croire que laisser dépaver l’avenue des Champs-Elysées sous les objectifs des caméras de BFMTV pendant presque une heure ne témoigne pas du fait que le forces de l’ordre n’avaient pas eu pour consigne d’empêcher le désordre, c’était facile à faire sans violence, mais, au contraire, de le favoriser en laissant ces pavés devenir des projectiles en attente de leurs cibles humaines ou matérielles…
Parlant de sa ville, Xavier Lemoine dit: “En 2005, la totalité (sic) des revendications se sont exprimées par la violence. Or, à l’époque, les forces de l’ordre ont adopté le mode d’intervention le plus approprié qui soit pour faire retomber cette violence. D’un point de vue technique, leur attaque a été souple et remarquable. Alors qu’ils étaient pris pour cibles par les émeutiers, policiers et gendarmes ont montré une grande retenue dans l’usage de la force. Aujourd’hui, au contraire, nul ne peut prétendre que toutes les revendications des ‘gilets jaunes’ s’expriment par la violence. En outre, en 2005, il n’y avait aucune femme parmi les émeutiers, alors que les femmes sont présentes massivement dans les rangs des ‘gilets jaunes’. Ne pas le prendre en compte, c’est se priver d’un élément d’analyse fondamental. Contrairement à ce que la puissance des images peut laisser penser, la majorité des ‘gilets jaunes’ ne participe pas aux violences condamnables commises lors de ce mouvement. Pourtant, depuis le samedi 8 décembre, les forces de l’ordre privilégient la répression, et non le maintien de l’ordre.” Au journaliste qui lui demande de préciser ce qui distingue maintien de l’ordre et répression, Xavier Lemoine répond: “Le maintien de l’ordre consiste d’une part à permettre à une manifestation de s’écouler de la manière la plus pacifique qui soit, et d’autre part contenir la violence en vue de la faire diminuer. Cet objectif n’interdit pas aux policiers d’intervenir contre des personnes déterminées à des actes de violence” -je songe à ceux qui dépavent l’avenue des Champs Elysées…
Il poursuit: “Mais il est toujours laissé aux manifestants pacifiques des portes de sortie. Les intéressés peuvent ainsi quitter les lieux quand ça dégénère. La répression, elle, consiste à en découdre contre des groupes sans faire nécessairement la distinction entre les individus violents et les manifestants paisibles, qui peuvent se trouver loin d’eux. Or, dans la crise actuelle, les forces de l’ordre recourent trop souvent aux ‘nasses’, qui l’empêchent les personnes encerclées de quitter les lieux. Il est facile alors de faire des amalgames entre des manifestants très différents. Parmi les éborgnés, combien avaient cassé des vitrines, retourné des voitures, pillé des magasins? De même, le souci de différencier les casseurs ‘confirmés’ et les primo-délinquants devrait être beaucoup plus net.” Pour Xavier Lemoine, les forces de l’ordre obéissent à un pouvoir qui a choisi la répression et la brutalité. Elles obéissent. Le responsable, donc le coupable, est celui qui donne l’ordre. Et, comme on ne peut imaginer que Castaner ou Philippe prennent la décision seuls, c’est au chef de l’Etat qu’il faut imputer le choix de la répression, donc chaque blessure infligée. Quand ce même chef de l’Etat affirme éhontément en Egypte que les forces de l’ordre n’ont causé aucun mort alors qu’on leur doit celle de madame Redoine à Marseille, il ment. Et il est personnellement responsable de cette mort [1]. La brute, c’est lui.
Lisons encore Xavier Lemoine: “Je n’incrimine en rien les forces de l’ordre, qui obéissent, comme il est naturel, aux instructions du ministre de l’Intérieur. Mais je blâme ces instructions, qui me paraissent traduire une volonté de monter aux extrêmes, d’accroître la violence pour justifier une répression. Je n’ai aucune complaisance pour les violences préméditées des casseurs ou des groupuscules extrémistes. Mais la responsabilité du politique est aussi de savoir désamorcer un cri de détresse, au lieu de l’alimenter en diabolisant les ‘gilets jaunes’. Jamais les gouvernants, en 2005, n’ont tenu des propos aussi méprisants envers les émeutiers d’alors. Actuellement, une partie importante des violences émane de manifestants sans casiers judiciaires, désespérés et chauffés à blanc. Ils se sentent provoqués par la rigidité de la riposte de la police. La dynamique de foule aidant, ils se ‘radicalisent’. Leur réflexe vital s’exprime de façon brutale. En 2005 aucune manifestation n’avait été déclarée en préfecture et toutes dégénéraient en émeutes. Pourtant, à l’époque, en Seine-Saint-Denis, il n’y a eu aucune charge de CRS, ni de policiers à cheval. Aujourd’hui, si. Voilà quatorze ans, les forces de l’ordre n’ont pas recouru au tir tendu, à l’horizontal, à face d’homme et à courte distance. Aujourd’hui, si. Pourquoi ces deux poids, deux mesures de l’Etat entre les émeutes urbaines de 2005 et les scènes d’émeutes des ‘gilets jaunes ‘? Je ne juge pas que les forces de l’ordre ont été laxistes en 2005 ; j’affirme qu’elles sont trop ‘dures’ aujourd’hui.”
Que le président Macron ait choisi la ligne dure de la répression contre la ligne républicaine du maintien de l’ordre est donc avéré. Il a donc à son service la presse maastrichtienne, autrement dit les médias dominants, dont ceux du service public audiovisuel, il a mis à son service la police, l’armée, donc les forces de l’ordre, il a également essayé d’y adjoindre la machine judiciaire. Ce dont témoigne un article du Canard enchaîné (30 janvier 2019) intitulé “Les incroyables consignes du parquet sur les gilets jaunes”, qui rapporte dans le détail comment le ministère dit de la Justice a communiqué par courriel avec les magistrats du parquet de Paris sur la façon de traiter les gilets-jaunes: après une arrestation, même si elle a été effectuée par erreur, il faut tout de même maintenir l’inscription au fichier du traitement des antécédents judiciaires (TAJ), y compris “lorsque les faits ne sont pas constitués”. Le courrier précise également qu’il faut ficher, même si “les faits sont ténus” et même dans le cas avéré “d’une irrégularité de procédure”! Dans ces cas-là, arrestation par erreur, infraction non motivée, irrégularité de procédure, il est conseillé de maintenir les gardes à vue et de ne les lever qu’après les manifestations du samedi afin d’éviter que les citoyens fautivement interpellés puissent exercer leur droit de grève, faut-il le rappeler, un droit garanti par la Constitution? Alinéa 7 du préambule…
Ajoutons à cela que le projet de loi dit “anti casseurs” proposé par Macron se propose purement et simplement d’instaurer une présomption de culpabilité à l’endroit de quiconque serait suspecté d’être sympathisant de la cause des gilet jaune. Suspecté par qui? Par la même justice à laquelle le pouvoir demande, premièrement, de conserver en garde à vue une personne même arrêtée par erreur, deuxièmement, de ne la relâcher qu’après la fin des manifestations, troisièmement, d’agir de même y compris dans le cas d’une erreur de procédure, quatrièmement, de ne pas se soucier du fait que les faits soient avéré, la ténuité suffisant pourvu que la justice macronienne soutenue par la police macronienne elle-même au ordre de l’idéologie macronienne, qui est purement et simplement celle de l’Etat maastrichtien, aient décidé qu’il en soit ainsi. Mélenchon a pu parler à ce propos du retour de la lettre de cachet, il n’a pas tort sur ce sujet.
La violence généalogique, celle qui s’avère fondatrice des premières revendications des gilets-jaunes, c’est d’abord et avant tout celle qu’impose le système politique libéral installé de façon impérieuse par l’Etat maastrichtien depuis 1992. Quand Macron dit que les racines du mal sont anciennes, il ne le sait que trop, car il est l’un des hommes dont la courte vie a été entièrement consacrée à l’instauration de ce programme libéral qui s’avère fort avec les faibles, on le voit dans les rues depuis douze semaines, et faible avec les forts, on le constate avec la législation qui leur est favorable -de la suppression de l’ISF au refus de s’attaquer aux paradis fiscaux en passant par la tolérance du fait que les GAFA échappent à l’impôt.
La violence de cet Etat maastrichtien sur les plus faibles, les plus désarmés, les moins diplômés, les plus éloignés de Paris ou des mégapoles françaises; la violence de cet Etat maastrichtien sur les plus précaires en tout, sur les gens modestes qui portent tout seul le poids d’une mondialisation heureuse pour d’autres qui les conchient à longueur d’apparitions médiatiques; la violence de cet Etat maastrichtien sur les oubliés des nouvelles compassions du politiquement correct; la violence de cet Etat maastrichtien sur les femmes seules, les mères célibataires, les veuves aux pensions de retraite amputées, les femmes contraintes de louer leur utérus pour qu’on y dépose un sperme mercenaire, les victimes des violences conjugales surgies de la misère, les jeunes garçons ou les jeunes filles qui se prostituent pour payer leurs études; la violence de cet Etat maastrichtien sur les ruraux privés jour après jour du service public que leurs impôts indirects financent pourtant; la violence de cet Etat maastrichtien sur les paysans qui se pendent tous les jours parce que la profession de foi écologiste des maastrichtiens urbains ne s’encombre pas d’écologie quand il s’agit de l’assiette des Français qu’ils remplissent de viandes avariées, de produits toxiques, de chimie cancérigène, d’aliments en provenance du bout de la planète sans souci de la trace carbone et qui peuvent même être bios; la violence de cet Etat maastrichtien sur les générations d’enfants crétinisés par une école qui a cessé d’être républicaine et qui laisse aux seuls filles et fils de la possibilité de s’en sortir non pas grâce à leur talents, mais avec l’aide du piston de leurs familles bien nées; la violence de cet Etat maastrichtien qui a prolétarisé des jeunes n’ayant plus pour seul espoir que la sécurité de l’emploi du policier, du gendarme, du militaire ou du gardien de prison et dont le métier consiste à gérer par la violence légale les déchets du système libéral; la violence de cet Etat maastrichtien sur les petits patrons, les commerçants, les artisans qui ignorent les vacances, les loisirs, les week-end, les sorties -ces violences là, oui, sont les violences premières. Ce sont celles qui n’ont pas généré de violence, mais juste une première manifestation contre l’augmentation du plein d’essence.
La réponse du pouvoir, donc de Macron, à cet aveu de pauvreté des pauvres a été tout de suite la criminalisation idéologique. Les médias aux ordres ont crié au loup fasciste. Depuis plusieurs mois, c’est leur pain quotidien: selon les riches qui les gouvernent, les pauvres seraient donc antisémites, racistes, homophobes, violents, complotistes -“salauds” dit-même BHL chez Ruquier. C’est la vielle variation sur le thème: classes laborieuses, classes dangereuses. C’est l’antienne de tous les pouvoirs bourgeois quand ils ont peur.
Le pouvoir de l’Etat maastrichtien manœuvre assez bien pour que, jusqu’à ce jour, sa responsabilité ne soit jamais mise en cause! C’est pourtant lui le problème! C’est tellement lui le problème que Macron veut en faire la solution en expliquant que le problème de l’Europe libérale; c’est qu’il n’y en a pas assez alors que les gilets-jaunes lui disent justement qu’il y en a trop -non pas d’Europe, mais de libéralisme.
Dès lors, le chef de l’Etat mobilise les médias qui désinforment, la police qui traque le manifestant, la justice qui les coffre sévèrement, la prison qui les parque quand l’hôpital ne les soigne pas après tabassages. A partir de quel moment comprendra-t-on que nous disposons là des pièces d’un puzzle despotique?
Michel Onfray
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[1] Pour mémoire :
Source : Michel Onfray, février 2019


terça-feira, 22 de janeiro de 2019

QUE SURPRESA! TODOS OS PARTIDOS SÃO CLIENTELARES...

Na sequência de mais um escândalo, desta vez envolvendo a autarquia de Loures dirigida por comunistas, e um genro do secretário-geral do PCP Jerónimo de Sousa, verifica-se de novo aquilo que já era evidente (pelo menos) desde que se «consolidou» a democracia parlamentar neste país, por volta de finais dos anos 70: O poder dum partido está na proporção directa da percepção que o público tenha de que possa influenciar nos assuntos de Estado e nos negócios. 
Aderem muitos, na medida em que tal ou tal partido possa ser influência decisiva para arrancar um contrato ao nível autárquico, uma autorização para edificar em zona protegida, etc, etc... Sobretudo, através dos partidos muitos esperam obter emprego na máquina do Estado, algo que também foi notório durante a primeira República e ditadura. No fundo, nunca deixou de ser um forte «motivador» para as pessoas se inscreverem em partidos (durante a ditadura, a inscrição na Legião Portuguesa ou na União Nacional, era condição para aceder a muitos cargos de funcionários, mesmo os mais ínfimos, sem quaisquer funções decisórias).
O que me espanta é a aparente inocência (digo bem, aparente) dos escrevinhadores dos media, que se «escandalizam» com tais práticas, das quais eles próprios são participantes ou, no mínimo, testemunhas quotidianamente. 
Dirão que a democracia não é perfeita, mas que é o regime que permite um máximo de participação popular nos assuntos do Estado. Permitam-me discordar. 
A democracia, tal como é entendida no presente e nos nossos países europeus, é antes um processo para arredar os cidadãos da coisa pública. Quando cidadãos desencantados se erguem e clamam por mudanças, como acontece agora em França, com a revolta dos coletes amarelos, os partidos daqui calam-se, assobiam para o lado, enquanto a media é rápida a difundir imagens de comportamentos menos correctos, omitindo a imensa maioria de situações em que os coletes amarelos se comportam com a maior responsabilidade. 
Sobretudo, os media deste país não se atrevem a explicar ao povo português quais são as verdadeiras razões da revolta!

RAZÃO Nº1: Existe um défice profundo de democracia e de respeito pela cidadania: Os países da Europa foram metidos num colete de forças chamado tratado de Lisboa, que é afinal uma constituição anti-democrática, que nem sequer tem a coragem de dizer o seu nome. A razão de se mascarar assim, sob forma de tratado, aquilo de que, de facto, é uma constituição, tem tudo a ver com a rejeição em 2005 do tratado constitucional pelo povo francês e holandês, em referendos democráticos, que foram ignorados e espezinhados pelos respectivos dirigentes.

RAZÃO Nº2: Há uma perda de capacidade económica por parte de um número crescente de famílias trabalhadoras. Em face da perda progressiva da competitividade da economia, a reacção dos poderes dos diversos países, quaisquer que sejam as colorações políticas, foi de aumentar o endividamento dos Estados. Por este motivo, está-se numa situação de crise de dívida permanente, apenas disfarçada pela artimanha do BCE de comprar a dívida (quase toda) dos países do Euro do sul europeu. Mas este mecanismo está a partir de agora, oficialmente fechado.
Para fazer face a um aumento dos juros da dívida, perante um decréscimo de actividade industrial e uma fuga de capital para paraísos fiscais (que eles não querem verdadeiramente estancar pois são beneficiários) o único recurso que resta aos Estados é subir impostos. Como os impostos directos são proporcionais ao rendimento das pessoas, eles vão sobretudo abater-se sobre os impostos indirectos, as taxas sobre o gasóleo, o IVA, etc... 

A MANIPULAÇÃO: Aquilo que se quer fazer passar por retorno a visão de extrema direita, reaccionária, classificando os que contestam de forma pejorativa como soberanistas ou ainda populistas, nada mais é do que a reacção dos povos, fartos de serem espoliados por uma elite, seja ela de «esquerda» ou de «direita», que se arroga os comandos do Estado para favorecer - de todas as maneiras - a sua própria ascensão e manutenção ao estatuto de aristocracia. Nos tempos presentes, esta aristocracia é apenas a do dinheiro, sendo essa a medida de todas as coisas, no espírito e na letra do capitalismo financeiro e especulativo.

PROPOSTAS POLITICAS E ECONÓMICAS

As propostas dos coletes amarelos de reforma constitucional, permitindo um referendo de iniciativa cidadã, nada têm de democracia directa «radical», pois se baseiam nas formas muito tradicionais de democracia directa da República Helvética, cuja população vota, pelo menos, duas ou três vezes por ano em referendos nacionais e num número maior de referendos nos cantões ou municípios. 
Por outro lado, a diminuição da carga total das taxas ou impostos indirectos, substituíveis por um agravamento dos escalões superiores (imposto sobre fortunas) e sobre os lucros das firmas, não pode agradar ao 1%. Tem esta pequeníssima minoria ditado a campanha mediática para denegrir toda e qualquer iniciativa que venha das bases e pretenda reformar os aspectos mais «indecorosos» do sistema. 

Por ganância ou miopia, a reforma é tornada impossível pelos de «cima». São eles que criam as condições de uma revolução: claramente, ao inviabilizarem qualquer reforma dentro do sistema, estão a empurrar os de baixo a se radicalizarem a cada recusa de atenderem as suas reivindicações. No momento em que as massas vêem claramente que o poder apenas tem como objectivo a contenção e não a resolução dos problemas, dá-se uma explosão social, com perda completa da confiança dos governados nos respectivos governos


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segunda-feira, 21 de janeiro de 2019

COLETES AMARELOS - A HORA DA VERDADE PARA A EUROCRACIA

                                       https://www.youtube.com/watch?v=-wveoPeu6wo

Jovanovic, sem papas na língua, diz até que ponto a ditadura globalista e seus mandatários locais são odiados. Mostra também como evidência, que existe uma comparticipação da generalidade dos media com a situação de escravização a que se chegou: «Os ricos compraram os media para estes transmitirem exclusivamente as informações que lhes convêm» (Bourdieu)

domingo, 13 de janeiro de 2019

REFLEXÃO: «GLOBALIZAÇÃO DEMOCRÁTICA» OU VERDADEIRA DEMOCRACIA?

A globalização foi sempre - e continuará a ser - um processo desejado, posto em marcha e sustentado pelos grandes capitalistas mundiais. Os Rothschilds, os Rockfellers, os Gates, os Soros etc, etc, são os impulsionadores do globalismo. Não existe verdadeira «globalização alternativa»... Porquê? 
Porque a democracia, com todos os seus defeitos, só pode existir ao nível local ou, no máximo, ao nível nacional. Não existem  mecanismos de debate e TOMADA DE DECISÃO democráticos, ao nível internacional. 
Podem existir na cabeça de sonhadores, mas não vi nunca tal acontecer, verdadeiramente, no passado ou presente...As assembleias como a da ONU, ou no Parlamento Europeu, etc. não são verdadeiros locais de democracia, mas arenas onde se jogam as alianças entre potências (ONU), ou forças políticas europeias (Parlamento europeu), umas contra as outras. 
O povo está ausente dessa «democracia». Apenas irrompe na cena política dos países, quando se instala uma ruptura entre governo e governados, quando há algo como a actual insurreição dos «coletes amarelos» em França, ou noutras situações em que o poder é deslegitimado e onde existe uma construção de reivindicações, de propostas, que entram em colisão com a classe política instalada. 

As propostas de uma «outra» globalização são confusionistas no melhor dos casos ou, muito possível também, que façam parte das manobras de ONGs subsidiadas por George Soros* e outras, para desviar o potencial de subversão das pessoas descontentes: assim, canalizam energias para manifestações simbólicas, o folclore de «alter-mundialismo». 
Em Portugal essas manifestações têm servido apenas para auto-promoção dos que, depois, aparecem com roupagens partidárias, noutras ocasiões. 
Outras pessoas, ecologistas de coração, mas com pouca visão global, contentam-se com «projectos» de troca directa («barter», em inglês) ou de «comércio justo» (mas que mantêm a exploração, pois - senão - não seriam sustentáveis...), etc, etc. 
Enfim, o que caracteriza muito dessa «movida» é uma visão ultra-reformista, que se quer fazer passar por «revolucionária». Conseguem enganar (auto-enganar?) com isso um certo número de pessoas, desesperadas por «sentir que estão a fazer algo». 
No fundo, muitos projectos são desencadeados numa perspectiva de subida ao poder dum novo conjunto de pessoas. O objectivo, confesso ou não, é sempre o mesmo: o de tornar certas pessoas mais conhecidas, mais apreciadas e seguidas, por forma a alcançar lugares, ou como membros dum governo, ou do parlamento, ou da direcção dum partido, ou duma ONG. 
No fundo, são plataformas de poder, as que se instalam nessas ocasiões. Para mim, isso seria legítimo se as pessoas que aí participam dissessem - a quem os quer ouvir - que o que desejam é isso mesmo: obter um naco do poder, no pressuposto de que elas serão as defensoras dos oprimidos... Eu bem sei que, se tivessem coragem de dizer isto, seriam honestas, mas não teriam uma grande adesão das «massas». 
Como estas coisas fazem parte do «não dito», são necessariamente parte do equívoco frequente nas dinâmicas do tipo «ONG». 

Nada disto ajuda a causa dos oprimidos. 
Os que realmente precisam de tomar as coisas em suas próprias mãos, só o poderão fazer construindo novas vivências e novos instrumentos de democracia directa no calor da batalha de classe (afinal, o que é a revolta dos «coletes amarelos»,  que não se limita à França, mas tem inspirado outros europeus... belgas, britânicos e italianos e outros?).
O primeiro dever dos intelectuais (sem aspas) é o de saber bem de que estão a falar e explicarem com clareza e simplicidade o que sabem, sem demagogia, sem querer, com isso, arrastar outros para as suas posições. 
Ora, por muito que isso desagrade a certa gente, o que tenho visto em grande parte deste tipo de reuniões é estas serem meras tribunas para certas pessoas fazerem valer seus pontos de vista. A abertura ao debate é nula, ou é apenas uma cosmética... A cultura do diálogo é muito difícil de vingar neste país, mesmo por aqueles/as que têm genuíno desejo de a promover.
Então o que tem de mudar?
As pessoas que queiram realmente «comandar obedecendo» como dizem os zapatistas, têm de perder essa vinculação a um formato escolástico de debate, de discurso, que elas próprias receberam no ensino e depois na vida activa. Elas não têm consciência disso, porém não são más, nem idiotas, mas auto-derrotadas.
Um diálogo é sempre entre iguais, não há professor e aluno, mestre e discípulo, numa situação de diálogo verdadeira. A igualdade de acesso à palavra é preocupação real de todos os intervenientes, a atenção ao que cada pessoa tem para dizer deve ser uma constante, não ser apenas um pro-forma. 
Verifiquei que - em certas ocasiões - numa assembleia, alguém começa a falar (mesmo que seja cochichando) com o vizinho do lado; noutras ocasiões, a pessoa que recebe as inscrições na mesa, ignora (não vê?) certos braços levantados, pedindo a palavra. Ainda noutros casos, certas pessoas estão constantemente a intervir, não permitindo que as outras pessoas falem. 
É conhecido que as formas de democracia - sejam elas quais forem - passam sempre por os membros de uma mesma assembleia se respeitarem, darem atenção ao que dizem uns e outros, procurarem consensos, mas não os forçarem, aceitando que mais vale uma divergência saudavelmente afirmada do que um falso consenso, que afinal mais se parece com uma coação.
A democracia é - como sempre foi - algo que deve partir das pessoas, da base: elas próprias devem construir as suas assembleias, com poder para deliberar sobre questões que estejam ao seu alcance. 
Por exemplo: a retirada  coordenada do dinheiro das contas pelos seus titulares, numa campanha de boicote contra a banca terá um efeito muito grande se for efectuada ao nível nacional. Seria como uma «greve geral» de aviso à banca e ao «mundo financeiro». 
Sobretudo, importa que sejam coisas que as pessoas comuns, «com criancinhas pequeninas nos braços», possam fazer tranquilamente, sem correr riscos físicos, elas próprias, ou o seu agregado familiar. 
Existem gestos muito mais significativos do que votar em partidos «alternativos», ou mesmo votar em branco. 
Existe a possibilidade de desmascarar a pseudo-informação como propaganda do poder, de demonstrar as falsidades, de expor as campanhas de intoxicação, de «fake news» ou «falsas notícias», produzidas pelos media corporativos todos os dias, enquanto tentam desacreditar todo e qualquer sítio de informação da Internet ou de redes sociais, feito por cidadãos, sobretudo se estes têm uma postura contra os poderes.
Existe a possibilidade de divulgar os direitos das pessoas, dando-lhes a capacidade - se e quando ocorrerem situações em que estes direitos são espezinhados - de saberem defender-se de forma eficaz.
Enumerar todas as acções que as pessoas podem levar a cabo no sentido de se apoderarem e deslegitimarem os poderes, seria fastidioso e sem sentido. Isto, porque são as circunstâncias concretas que podem mostrar se tal ou tal acção é praticável, se é oportuna, etc.
O ACTIVISMO COSTUMA ESTAR ERRADO, NÃO NOS FINS OU OBJECTIVOS FINAIS QUE DEFENDE (AS CAUSAS), MAS SIM NOS MÉTODOS, NAS ESTRATÉGIAS, NAS TÁCTICAS, NOS MEIOS CONCRETOS DE AGIR. É a esse nível que as pessoas envolvidas no activismo se auto-derrotam. 
É nisso justamente - estratégias de comunicação, autonomia, sustentabilidade de campanhas, capacidade de suscitar simpatia na população em geral, espírito de unidade sem sectarismo, etc - que as pessoas envolvidas devem pensar, pois são questões difíceis e muitas falhas só transparecem demasiado tarde, quando a campanha ou acção já está lançada.
  
(* George Soros tem uma fundação, cujos tentáculos são muito longos, com uma série de ONGs que lhe estão subordinadas. Muitas pessoas, na sua melhor boa fé, podem estar envolvidas em tais ONGs sem saberem que estas recebem financiamento e trabalham para Soros!!!)

  

sábado, 8 de dezembro de 2018

COLETES AMARELOS: A OLIGARQUIA AMEAÇADA



Por uma vez, as pessoas comuns, do povo, podem afirmar a sua saturação de serem sistematicamente humilhadas, espremidas com taxas e impostos, para que uma classe rica e parasitária continue, mesmo nos momentos de «austeridade», a levar uma vida faustosa. 
Não será este um renovo da grande revolução francesa, de 1789 - 1793 cujos avanços permitiram o Estado moderno? Os valores em que se apoiam - hoje ainda - as constituições, não apenas da França, como em todos os Estados que se dizem democráticos? 
A esta distância histórica da Grande Revolução Francesa, acho que é mais que tempo que estes princípios comecem a ser postos em prática. 
É mais que tempo que a oligarquia que governa nos Estados europeus, ou no mundo inteiro, seja apeada, não para novos chefes emergirem, mas sim para uma nova forma de governo, sem chefes, o que seria afinal o sonho e a forma genuína de poder do povo.
Este movimento dura e aprofunda-se. Dura e alastra. Quem não é da oligarquia dos diversos países não tem nada a temer, antes deve regozijar-se e desejar que esta revolução pacífica alcance o máximo, não apenas em reivindicações materiais, como na verdadeira renovação do «contrato social».

            https://www.youtube.com/watch?v=Skcq-yDca80

segunda-feira, 26 de novembro de 2018

COMO É QUE A ELITE GLOBALISTA PRETENDE CONDUZIR O «RESET»

Agora é tudo claro. 

A utilização da blockchain e de criptomoedas controladas pelos bancos centrais dos diversos países, preconizada pelo FMI, será a «pedra angular» em cima dos modelos não-estatais de criptomoedas. 
Estes antepassados não-estatais, como o bitcoin, poderão existir, um pouco como variedades «exóticas» ou «arcaicas», mas o mundo - segundo os globalistas - deverá evoluir para uma nova «governança» onde a liberdade e autonomia dos indivíduos, das organizações e dos estados, estarão sob vigilância permanente.

O ataque ao pagamento sob forma de papel-moeda, levado a cabo em países tão diversos como a Suécia ou a Índia, tem como base (não afirmada, claro) o desejo de conseguir um controlo total da população. 
A liberdade de usar dinheiro como se entender, sem ter de prestar contas a ninguém sobre o seu uso, é uma liberdade intolerável para os senhores globalistas totalitários. Eles não suportam que uma parte das trocas (o que mantém a sociedade a funcionar, afinal) sejam feitas fora dos circuitos que eles controlam. 
A existência de criptomoedas não coloca em risco esse controlo, mesmo quando as criptomoedas não sejam emitidas por entidades públicas, oficiais. A razão disto é que, usando criptomoedas, uma transacção é sempre registada, pode sempre designar-se quem comprou e quem vendeu, quando, por quanto... há uma transparência total. Os dados são partilhados pela rede de computadores que sustentam a «blockchain» correspondente a essa criptomoeda.  
As coisas passam-se exactamente ao contrário do que diziam há alguns anos, de que as criptomoedas eram preferidas por organizações criminosas, máfias, grupos terroristas, etc. 
Tal utilização criminosa não se verificou, simplesmente, porque essas mesmas pessoas e organizações criminosas logo compreenderam que uma qualquer transacção envolvendo criptomoedas, estava sempre susceptível de escrutínio,  havia sempre uma pista indelével, visto os dados da mesma ficarem registados e disponíveis em qualquer computador da rede. 
Pelo contrário, as criptomoedas tornam mais difíceis as falcatruas, os esquemas criminosos, etc., justamente porque pode sempre ser retraçada a sua origem e movimentações. Aliás, há sérias hipóteses de a tecnologia «blockchain» vir a ser escolhida no futuro para muitas coisas que não são transacções, por exemplo, no registo da propriedade imobiliária. 

A elite que nos governa, depois de uma fase inicial de demonização das criptomoedas, em que tudo o que havia de assustador foi utilizado para afastar «os bons burgueses» da sua utilização, passou a uma tolerância expectante, quando o fenómeno se tornou generalizado. Depois, usando o lema de «se não os podes derrotar, junta-te a eles», foi passando de uma tolerância marginal, a ela própria estar ensaiando a tecnologia. 

Agora, no preciso momento em que o bitcoin, ethereum, etc. estão a perder imenso na sua cotação em dólares e portanto do seu prestígio, entra-se na fase três: o FMI, a vanguarda do capitalismo globalista, vem advogar, num ensaio, que os países deveriam dispor desse instrumento na «caixa de ferramentas» dos seus respectivos bancos centrais, ou seja, prevê que daqui a alguns anos, se generalize este processo de utilização da blockchain e de criptomoedas, sob controlo estatal ou para-estatal. 
A partir deste ponto, parece-me evidente o que papel-moeda irá ficar relegado ao passado. No mundo inteiro, seria a entrada na era do dinheiro electrónico a 100%. 
Em paralelo, isso cria as condições para uma natural aceitação duma divisa universal, que tanto entusiasma os globalistas. Talvez a concebam como um «bancor» renovado (ideia de Keynes na conferência de Brettonwoods, mas afastada pelos americanos). Pode muito bem servir como base para essa tal «divisa universal» a moeda própria do FMI, chamada «SDR» (Special Drawing Rights = Direitos Especiais de Saque). Ela consiste num cabaz de moedas (Dólar, Euro, Libra, Yen e agora também Yuan), que estão numa determinada proporção, tem servido para a contabilidade interna do FMI e para certas operações externas também. 
De qualquer maneira, quem tivesse seu capital sob forma de divisa em papel, dificilmente conseguiria resgatar o seu valor. Viu-se um ensaio disso com a escandalosa conversão forçada, na Índia, das notas mais elevadas, que tinham de ser efectuadas nos bancos: muitas pessoas perderam muito dinheiro, pois na confusão gerada, foram roubadas por intermediários sem escrúpulos.     
Numa outra frente, a elite que nos governa tem destruído as poupanças ao suprimir qualquer rentabilidade dos depósitos a prazo. O pequeno aforrador tem sido compelido a utilizar as suas poupanças em activos com imenso risco. Muitos, nem percebem que correm imensos riscos, quando as colocam em fundos especulativos. A transferência do risco, dos grandes actores para os pequenos, faz-se usando fundos de pensões e outros meios financeiros, dados como «seguros», para as pessoas investirem. 
Os fundos de investimentos e de pensões, como não conseguem obter -apenas investindo em obrigações do tesouro e outras aplicações garantidas - o rendimento mínimo para serem sustentáveis, vão comprar «papel» especulativo, não apenas acções, como também derivados, com enorme risco. 
Por outro lado, devido à repressão financeira como politica oficial, ou seja, o Estado proíbe que os juros de depósitos sejam além de um certo valor, sendo este abaixo da inflação real, nas contas a prazo tem havido uma perda de valor intensa e rápida, pois a inflação é muito superior ao juro praticado...  

Assim, a lição que os grandes aprenderam com 2008 foi a seguinte: 
- Conseguem mitigar os riscos de suas carteiras de títulos, fazendo o Estado ou os fundos de pensões endossar os mesmos. Conseguiram descarregar os activos especulativos que tinham nas mãos, como os pacotes de crédito hipotecário, cuja cotação foi multiplicada na fase de crescimento da bolha, para depois se esvaziar. Nestes casos, os Estados e bancos centrais vieram em socorro aos grandes bancos e compraram - ao valor nominal -  papel «tóxico», ou seja, que já não valia nada, nem era susceptível de vir a valer algo de futuro. 
Nem só os activos financeiros têm sido «descarregados» do dorso dos grandes capitalistas. Também no domínio do imobiliário, se observa o esvaziamento das bolhas, que está a ocorrer agora em centros como Londres, Vancouver, San Francisco, Nova Iorque, etc... depois dos muito ricos terem descarregado apartamentos de luxo a preços mirabolantes.

Está-se já em plena mudança, ou «reset». Mas é preciso entender tal «reset» como a tentativa da oligarquia globalista em salvaguardar o seu capital, o seu poderio: mas, manterem ou aumentarem essa enorme concentração de riqueza, significa que milhões de pessoas ficarão reduzidas à miséria. Pessoas que contavam com as suas reformas, as suas poupanças, ficarão «tosquiadas», num grau tal, que muitas deixarão de se poder sustentar. 

Na proximidade duma generalização das blockchain ou criptomoedas oficiais dos diversos países, acho provável que se proceda à desactivação do dinheiro-papel (retirada de circulação), assim como à aceleração da inflação: Actualmente, dão valores completamente ficcionais desta, para continuarem a pagar cada vez menos, em valor real, nas pensões, etc. Se a inflação na zona euro fosse de 2% ao ano, como eles declaram, quase nem se daria por ela, no dia-a-dia. Mas é o contrário que se passa; nota-se e muito! No mínimo, ela será de 10% anual. 

A revolta dos coletes amarelos em França já dá um ante-gosto do que espera os poderes, mesmo nos países afluentes. Aliás, as pessoas mais revoltadas, em toda a História, não são as que sempre viveram na miséria: são as que possuíram um bocadinho mais do que o mínimo vital. Estas, é que sentem mais a descida para a indigência, da qual julgaram que estavam protegidas. Estas também compreendem que foram enganadas, espoliadas, embora muitas não conheçam o detalhe das falcatruas que a classe possidente e seus agentes governamentais utilizam para as desapossar.